Mozambique (2001-2002) Apaisement de la scène politique Les dirigeants du Frelimo (Front de libération du Mozambique) sont entrés dans une...
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Mozambique (2001-2002)
Apaisement de la scène politique
Les dirigeants du Frelimo (Front de libération du Mozambique) sont entrés dans
une course à l'investiture dont ils n'avaient pas l'habitude.
En effet, le
président Joaquim Chissano n'allait finalement pas être le candidat de l'ancien
parti unique à l'élection présidentielle de 2004.
Pour la première fois,
différents postulants et leurs courants étaient apparus à cette occasion,
faisant craindre des dissensions problématiques au sein du parti.
Ils ont
finalement désigné Armando Guebuza, chef du groupe parlementaire du Frelimo,
comme candidat à la présidentielle.
Rompant petit à petit avec son passé, le
Frelimo s'est aussi dessaisi de son monopole sur les symboles nationaux en
acceptant que sa majorité au Parlement adopte, le 21 mars 2002, un nouvel hymne
national qui ne soit plus un chant à sa gloire.
La Renamo (Résistance nationale du Mozambique), principal parti d'opposition, a
de son côté organisé son premier congrès national en novembre 2001, s'éloignant
un peu plus de son passé guérillero.
Son leader, Afonso Dhlakama, a poursuivi la
réorganisation du parti en plaçant de nouveaux cadres à des postes clés, tel
Joaquim Vaz, nouveau secrétaire général nommé fin 2001.
La Renamo se concentrait
ainsi sur les prochaines échéances électorales, abandonnant les recours et
protestations relatifs aux résultats des élections législatives et
présidentielle de 1999 et réagissant peu à la lourde condamnation à vingt ans de
prison des cinq meneurs de la manifestation de novembre 2000 à Montepuez
(province de Cabo Delgado).
L'enquête sur l'assassinat, à la même période, du journaliste Carlos Cardoso a
abouti à l'inculpation de six personnes impliquées dans un scandale bancaire
dénoncé peu avant....
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