Mozambique (2003-2004) Veille d’élections générales Le 19 novembre 2003, le Mozambique organisait ses deuxièmes élections locales, dont l’enjeu pour chacun...
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Mozambique (2003-2004)
Veille d’élections générales
Le 19 novembre 2003, le Mozambique organisait ses deuxièmes élections locales,
dont l’enjeu pour chacun des partis politiques en lice n’était pas seulement de
contrôler les trente-trois municipalités à renouveler, mais aussi de prendre
position en vue des élections générales prévues pour début décembre 2004.
La
Résistance nationale du Mozambique (Renamo, principal parti d’opposition), qui
avait boycotté les premières élections locales en 1998, a remporté quatre
municipalités dans le nord et le centre du pays : Angoche, île de Mozambique,
Nacala et surtout Beira, la deuxième ville du pays.
Le Front de libération du
Mozambique (Frelimo, au pouvoir) s’est maintenu à la tête des vingt-neuf autres
autorités locales.
Ce rendez-vous électoral a également constitué l’occasion
pour le nouveau chef du Frelimo et futur candidat à l’élection présidentielle,
Armando Guebuza, de montrer sa capacité à rassembler autour de lui les forces du
parti pour les mener à la victoire.
Une tension croissante s’est installée entre
ses partisans et ceux du président Joaquim Chissano, lequel avait été mis en
difficulté par les accusations portées contre son fils, Nympine, lors du procès
concernant le meurtre du journaliste Carlos Cardoso.
Le 17 février 2004, le
Premier ministre Pascoal Mocumbi, appelé à devenir le représentant du Programme
européen de coopération pour les essais cliniques en Afrique, a démissionné de
ses fonctions pour laisser la place à Luisa Diogo, ministre des Finances et du
Plan.
Le Mozambique est revenu à une situation économique moins défavorable que celle
des années précédentes marquées par des inondations puis par la sécheresse.
Si
le secteur de la production de....
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