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Mozambique (2004-2005) Une situation toujours fragile Les troisièmes élections générales multipartites du Mozambique ont vu s’affronter, les 1er et 2...

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« Mozambique (2004-2005) Une situation toujours fragile Les troisièmes élections générales multipartites du Mozambique ont vu s’affronter, les 1er et 2 décembre 2004, cinq candidats pour la présidence de la République et vingt partis présentant des candidats à la députation.

Moins de 50 % des électeurs se sont déplacés.

Malgré des irrégularités constatées dans divers bureaux de vote, les nombreux observateurs présents ont déclaré que cela n’était pas de nature à changer l’issue du scrutin.

Le Front de libération du Mozambique (Frelimo), au pouvoir depuis l’indépendance, a été reconnu vainqueur des législatives avec 160 sièges sur 250 ; son candidat, Armando Guebuza, a également été déclaré élu à la présidence de la République avec 63,74 % des suffrages.

Afonso Dhlakama, chef de la Résistance nationale du Mozambique (Renamo), principale formation d’opposition, s’était quant à lui opposé aux résultats et avait demandé l’organisation de nouvelles élections.

Il a finalement admis sa défaite le 21 janvier 2005.

Après dix-huit années passées à la tête du pays, Joaquim Chissano laissait la place à Armando Guebuza, du même parti que lui.

Ce passage de relais correspondait à l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution du pays adoptée par le Parlement le 16 novembre 2004. Déclarant vouloir particulièrement s’attaquer à la corruption, le nouveau chef de l’État entrait aussi en fonction au moment où l’assassin présumé du journaliste Carlos Cardoso était rapatrié à Maputo, après s’être évadé de prison en mai 2004.

Le scandale du détournement de fonds à la Banque commerciale du Mozambique, soulevé par le journaliste assassiné, avait débouché en juin 2004 sur la condamnation de sept personnes à de lourdes peines de prison.

La question de.... »

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