Mozambique (2005-2006) Réformes nationales, croissance inégalitaire Au cours de sa première année au pouvoir, le président Armando Guebuza a engagé...
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Mozambique (2005-2006)
Réformes nationales, croissance inégalitaire
Au cours de sa première année au pouvoir, le président Armando Guebuza a engagé
une série de réformes institutionnelles.
En décembre 2005, il a nommé les
membres d'un nouvel organe consultatif auprès de la Présidence : le Conseil
d'État.
Constitué dans une logique d'unité nationale, ce conseil a regroupé
diverses personnalités politiques, dont le leader de la Résistance nationale
mozambicaine (Renamo), Afonso Dhlakama, et l'ancien président (1994-2004),
Joaquim Chissano.
L'année 2005 a vu également la création du Conseil national de
lutte contre la corruption, et la révision de codes juridiques hérités de la
colonisation portugaise (le code du commerce datait ainsi de 1888).
De plus,
afin d'établir un environnement plus favorable aux affaires, le gouvernement a
largement simplifié les procédures administratives nécessaires à la création
d'entreprises.
De même, en novembre 2005, l'Assemblée de la République a voté
une loi supprimant trois chiffres à la monnaie nationale, le metical, afin de
faciliter les transactions quotidiennes.
Malgré une inflation de 7,2 %, le FMI a salué les bonnes performances
économiques du Mozambique en 2005.
Le taux de croissance s'est élevé à 7,7 %,
dans la lignée des résultats obtenus depuis une dizaine d'années.
Cette
expansion a été largement portée par les investissements directs étrangers, qui
ont atteint 164,5 millions de dollars, soit une hausse de 34 % par rapport à
2004.
Les investissements sud-africains ont doublé pour leur part, représentant
près de 60 % du total.
Cependant, malgré une augmentation de la production de
noix de cajou et de....
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