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Myanmar (Birmanie) 1997-1998 Le 4 janvier 1998, le Myanmar (Birmanie) a fêté le cinquantième anniversaire de son indépendance. La junte...

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« Myanmar (Birmanie) 1997-1998 Le 4 janvier 1998, le Myanmar (Birmanie) a fêté le cinquantième anniversaire de son indépendance.

La junte a brisé son isolement, malgré les sanctions occidentales, en rejoignant l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique) en juillet 1997 et en obtenant que le Japon reprenne ses aides.

Le Comité d'État pour la restauration de la loi et de l'ordre (SLORC, gouvernement militaire au pouvoir) a été dissous le 15 novembre.

Pour le remplacer, un Conseil pour la paix et le développement (SPDC) a été instauré.

L'équipe dirigeante est demeurée inchangée.

Néanmoins, une fonction de troisième secrétaire a été créée et confiée à Win Mwint.

Le SPDC n'allait compter aucun membre du gouvernement, étant secondé par un groupe de quatorze conseillers, au sein duquel ministres et membres du SLORC écartés ont été rassemblés.

Ce groupe des conseillers fut dissous un mois à peine après sa création.

Cette recomposition institutionnelle s'est accompagnée d'un remaniement du gouvernement (40 membres dont 12 n'étant pas des militaires de carrière, 22 nouveaux) et de la création de deux départements ministériels, l'un chargé de l'électricité, l'autre des affaires militaires.

Le 20 décembre 1997, le gouvernement a été à nouveau remanié, huit ministres changeant de portefeuille tandis qu'un autre entrait au cabinet. Le véritable détenteur du pouvoir restait bien le SPDC.

Celui-ci a prétendu vouloir consacrer son énergie au développement du pays et à l'édification d'un " système démocratique discipliné ", mais n'entendait pas relâcher la pression sur l'opposition.

Bien que la Ligue nationale pour la démocratie (NLD, opposition) ait été officiellement autorisée à tenir son congrès au domicile de son leader Aung San Suu Kyi (prix Nobel de la paix en 1991) le 27 septembre 1997, son action quotidienne restait entravée et ses militants incarcérés.

Suu Kyi elle-même dut renoncer, à l'automne 1997, à quitter son domicile pour se rendre à un meeting.

Le dialogue entre la junte et les oppositions demeurant au point mort, l'Union européenne (UE) a reconduit de six mois en six mois ses sanctions économiques et administratives contre Rangoon.

Cette décision a abouti à la suspension du dialogue entre l'UE et l'ANSEA.

Aung San Suu Kyi a continué de demander à la communauté internationale d'accroître ses pressions sur la junte, accusée d'être aussi répressive qu'incompétente. Les autorités militaires de Rangoon ont d'ailleurs elles-mêmes fait l'aveu de leurs échecs.

Ainsi, d'anciens responsables du SLORC et du gouvernement - Tun Kyi (ancien ministre du Commerce), Kyaw Ba (Tourisme), Myint Aung (Agriculture) - ont.... »

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