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N 111nero deus impare gaudet La divinité aime les nombres impairs Cette maxime dérive du chant d' Al...

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« N 111nero deus impare gaudet La divinité aime les nombres impairs Cette maxime dérive du chant d' Alphésibée dans les Bucoliques de Virgile (8, 75) et elle commente le fait que la plupart des chai 11,es consistent à réaliser trois fois une même action (pour d'autres sentences liées à la sacralité du chiffre trois, cf.

n.

598): le vers est ensuite repris dans le Ciris (373), et par saint Jérôme (Ep..

48., 19; Commentaria in Agaeum, Pl 25, 1389c).

En effet, les nombres impairs (le trois, les multiples impairs de trois, mais aussi le chiffre un et le chiffre sept) étaient des chiffres sacrés pour les Pythagoriciens, pour Platon et les NéoPlatoniciens, de même que pour la symbologie médiévale (notre sentence est reprise notamment par Rupert de Deutz, Commentarius in librum Ecclesiastes, Pl 168, 1239a ; Hildebert de Lavardin, PL 171, 600b ; Honoré d' Autun, Gemma animae, Pl 172, 548a ; Abélard, Theologia scholarium, 21 [PL 178, 1032b]; Hélinand de Froidmont, Flores Helinandi, PL 212, 728c ; Sicard de Crémone, Mitrale, PL 213, 99c; et par le pape Innocent Ill dans les Mysteria evangelicae /egis et sacramenti eucharistiae [PL.... »

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