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Namibie (1987-1988) Vingt-deux ans après le déclenchement par la SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain) de la lutte armée...

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« Namibie (1987-1988) Vingt-deux ans après le déclenchement par la SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain) de la lutte armée pour la libération de la Namibie, la perspective d'un règlement de la situation namibienne demeure, en 1988, bien éloignée.

En dépit d'une certaine reprise de l'activité diplomatique, la guerre et l'occupation sud-africaine ont continué, alourdissant le bilan des pertes ; en Ovamboland, où a eu lieu un attentat à la bombe retentissant en février 1988 - à Oshakati, près de la frontière angolaise -, l'état d'urgence sud-africain est entré dans sa dixième année.

Quelques milliers de maquisards de la SWAPO, sans réelle possibilité de vaincre, tiennent cependant tête à l'occupant sud-africain, qui a su utiliser dans son dispositif militaire une majorité d'Africains, sans pourtant parvenir à écraser l'organisation de libération. Le lien entre la libération de la Namibie et le conflit angolais a été réaffirmé en 1987-1988: un règlement ne se conçoit plus sans être inséré dans un accord plus large, persistance de la dissidence de l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola), soutenue par Washington et Prétoria, maintien des troupes cubaines et de l'influence soviétique, rôle de la SWAPO dans les futures élections. C'est dans ce contexte qu'il faut noter l'assignation, en juillet 1987, du consortium minier Urenco par la Cour internationale de justice de La Haye pour violation de l'interdiction internationale d'exploitation des gisements miniers namibiens ; ses suites sont attendues, mais l'intérêt pour les richesses du pays n'en diminue pas pour autant (mise en exploitation d'un gisement de gaz au large de Lüderitz, annonce d'une prochaine exploitation de mine d'or par l'Anglo-American). La domination sud-africaine connaît quelques.... »

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