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NB : au XVIIe siècle, Sganarelle semble être le seul valet qui ait un peu de prestance. Sinon, ils sont...

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« NB : au XVIIe siècle, Sganarelle semble être le seul valet qui ait un peu de prestance. Sinon, ils sont tous simplement les serviteurs (exceptés quelques servantes de Molière qui critiquent leur maître !). XVIIIe siècle : Plus grande place des valets dans le théâtre (qu’au XVIIe siècle) XVIIIe siècle > prépare la Révolution, les idées évoluent.

Siècle des Lumières, de la réflexion et de la remise en cause de l’ordre établi. « Tel valet, tel maître » > proximité entre le maître et son valet.

Maître et valet qui se valent > reflet… Rôle de ces rapports entre les valets et leurs maîtres au XVIIIe ? Places du valet dans ce couple ? Le valet est-il vraiment le double du maître ? I- Tel valet, tel maître A- Confidents • Souvent les valets et les soubrettes sont les confidents de leur maître / maîtresse => sont au courant de leurs sentiments et des intrigues et les secondent. Ex : Dubois et Dorante dans Les Fausses Confidences. Ex : Figaro et le comte d’Almaviva dans Le Barbier de Séville. • Les maîtresses confient leurs secrets et leurs plans à leur servante dans les comédies de Marivaux => Mais si les valets / soubrettes aident leurs maîtres /maîtresses, ils ont aussi un intérêt à leur propre niveau.

Ex : souvent les soubrettes sont éprises du valet de l’amoureux de leur maîtresse.

En travaillant aux amours de leur maître, le valet travaille aussi pour lui. => sont intéressés.

Travaillent aussi pour leurs propres affaires. « Tel valet » > « telle maître ». B- Échange de rôle • Échange de rôles entre maître et valet => réversibilité des conditions sociales qui sont donc un hasard de la naissance.

Par le déguisement, la soubrette peut devenir une maîtresse.

Cf.

les comédies de Marivaux, comme Le Jeu de l’amour et du hasard. • Parodie des échanges de rôles > permet aux dramaturges de faire passer une leçon de morale. Ex : L’Ile des esclaves.

Pièce construite autour de la notion de maître et de valets (et d’esclaves aussi) => tout y est inversé C- Le valet et son maître : deux mondes • Le valet est souvent comme son maître, mais dans la classe sociale inférieure.

Reflet du maître dans une autre catégorie sociale. Cf.

les valets > parlent moins bien que leurs maîtres > peut-être un aspect comique. • Ont moins appris les « codes mondains » => plus franches (> comique). • Apportent de la légèreté au spectacle.

Cf.

Charlotte et Figaro > frais, amoureux… • Peuvent aussi être filous.

Donnez des exemples. NB : la soubrette, la servante est souvent jeune et fraîche, quoique moins policée que sa maîtresse > attire souvent les hommes.

Cf.

Le comte d’Almaviva très intéressé par Charlotte. Δ) Tel valet, tel maître.

Mais, les comédies du XVIIIe ne montrent pas que cette équivalence… II- Le sort du valet A- Un sort pas toujours enviable • Hasard de la naissance qui les fait valets (et pas maître).

Cf.

Le monologue de Figaro. • Valet => dominé, reçoit des ordres… • Ressentiment légitime des valets.

Cf.

les dénonciations dans L’Ile aux esclaves.

« Voilà de nos gens qui nous méprisent.... »

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