Nicaragua (1991-1992) Le Nicaragua a continué en 1991 à réorganiser son économie, alors que le rythme de la "désandinisation" du...
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Nicaragua (1991-1992)
Le Nicaragua a continué en 1991 à réorganiser son économie, alors que le rythme
de la "désandinisation" du pays faisait toujours l'objet d'un débat et que la
violence réapparaissait.
Le 3 mars, un an après sa victoire électorale, la
présidente Violeta Chamorro lançait un programme de restructuration économique,
avec l'appui du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, opposition), qui
comportait une dévaluation de 400%, une augmentation des prix des céréales et
des tarifs publics de 300% à 400% et des hausses salariales moyennes de 230%.
Parallèlement, un plan de reconversion en matière d'emploi, financé par l'Agence
américaine pour le développement international (AID), devait permettre une
réduction des effectifs du secteur public.
Alors que l'AID annonçait avoir versé
207 millions de dollars pour la période 1990-1991 (sur 541 promis), l'assistance
étrangère retrouvait le chemin du Nicaragua.
Le 17 mai 1991, le gouvernement
obtenait un prêt de 360 millions de dollars lors d'une conférence de pays
donateurs à Paris, puis le FMI, pour la première fois depuis 1979, lui octroyait
un prêt de 44 millions de dollars.
Enfin, les États-Unis décidaient d'annuler
une dette de 259 millions de dollars contractée du temps du dictateur Anastasio
Somoza (chassé du pouvoir par la révolution sandiniste en 1979).
Cela n'a que partiellement compensé une agitation sociale nourrie par les
progrès du chômage.
De longues et dures grèves ont eu lieu dans les milieux
enseignants, dans les professions de la santé et dans certains secteurs
privatisés comme l'industrie sucrière.
Cela n'a pas empêché la présidente
Chamorro de poursuivre avec prudence les processus....
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