Nicaragua (1995-1996) Les élections générales fixées au 20 octobre 1996 ont dominé l'agenda politique du pays, tandis que le climat...
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Nicaragua (1995-1996)
Les élections générales fixées au 20 octobre 1996 ont dominé l'agenda politique
du pays, tandis que le climat social, comme partout dans la région, demeurait
très dégradé.
Six ans après la défaite historique des sandinistes (au pouvoir depuis la
révolution de 1979 qui avait mis fin à la dictature de la famille Somoza), les
élections de 1996 devaient confirmer la normalisation de la vie politique
nicaraguayenne.
Afin que le processus ne souffre aucune contestation, un nouveau
code électoral a été adopté en décembre 1995, prévoyant différentes réformes
importantes.
Ainsi, le mode de scrutin pour les présidentielles a été réformé,
un second tour étant désormais prévu pour le cas où aucun candidat ne passerait
la barre des 45 %.
Quant aux maires, ils devront être élus au suffrage direct et
les députés, dont le nombre est passé de 92 à 90, dans le cadre de
circonscriptions départementales et non plus régionales.
Par ailleurs, les 500
000 Nicaraguayens résidant à l'étranger ont obtenu le droit de voter.
Surtout,
le code prévoit une série de limitations concernant la candidature à la
Présidence; parmi elles, celle interdisant de se présenter aux membres de la
famille d'un président en place a déclenché la colère d'Antonio Lacayo, homme
fort du gouvernement et gendre de la présidence Violeta Chamorro.
Les
incertitudes pesant sur l'organisation du scrutin ont provoqué, le 16 février
1996, la démission du président du Conseil suprême des élections, Marino Fiallos
Oyanguren.
Personnalité très respectée, il avait organisé de façon indépendante
les élections de 1990, malgré un climat très tendu.
Le début de la campagne électorale a été affecté par la violence et un climat....
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