Nicaragua (1996-1997) Les élections générales du 20 octobre 1996 ont marqué une nouvelle étape dans le processus de normalisation politique...
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Nicaragua (1996-1997)
Les élections générales du 20 octobre 1996 ont marqué une nouvelle étape dans le
processus de normalisation politique du pays.
La présidence de Violeta Chamorro,
qui avait succédé au régime issu de la révolution sandiniste (1979-1990) et à la
guerre civile, a contribué à la réconciliation nationale, mais a laissé un
certain nombre de problèmes non résolus.
Sa volonté d'encourager ce processus
l'avait notamment contrainte à ne pas engager une "désandinisation" radicale du
pays.
A la suite de cela, certains partis de droite s'étaient détournés d'elle,
l'obligeant à s'entendre avec les sandinistes.
La victoire avec 51 % des voix, dès le premier tour des élections
présidentielles, d'Arnoldo Alemán (droite antisandiniste) a contribué à
clarifier le paysage politique.
En affichant d'emblée sa volonté d'en finir avec
tout l'héritage révolutionnaire, il a pris le risque de tensions politiques.
Daniel Ortega, le leader sandiniste, a perdu avec 37,7 % des voix, mais son
parti, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), a tout de même
recueilli 37 des 93 sièges à l'Assemblée, contre 42 pour l'Alliance libérale
(AL) d'A.
Alemán, score suffisant pour bloquer certains projets importants.
Ces
élections se sont d'ailleurs soldées par une spectaculaire polarisation
politique, les petits partis s'étant retrouvés laminés.
Le 13 janvier....
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