Nicaragua (1997-1998) Entré en fonctions le 10 janvier 1997, le président Arnoldo Alemán (droite antisandiniste) n'a pas connu d'état de...
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Nicaragua (1997-1998)
Entré en fonctions le 10 janvier 1997, le président Arnoldo Alemán (droite
antisandiniste) n'a pas connu d'état de grâce.
Sa volonté de solder le passé
sandiniste du Nicaragua, en rendant les terres confisquées pendant la révolution
(1979-1990) à leurs propriétaires, s'est heurtée à la très grande capacité de
mobilisation du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) dirigé par
Daniel Orlega.
Cette volonté de remettre en cause les lois de réforme agraire promulguées
pendant la révolution sandiniste concernant 14 000 titres de propriété a
d'emblée provoqué des tensions sociales.
Une série de manifestations (14-18
avril 1997) a contraint le gouvernement à négocier avec les sandinistes.
Le 21
avril, un accord a été conclu, aux termes duquel le président a renoncé à ses
projets.
Comme il l'avait fait en 1991 avec la présidente Violeta Chamorro (1990-1997),
Daniel Ortega, chef historique des sandinistes, a ainsi démontré que le
Nicaragua n'était plus gouvernable dès lors que les acquis de la révolution
étaient remis en question.
En juin 1997, ce sont les augmentations des tarifs publics et des prix des
denrées alimentaires qui suscitèrent une vague de mobilisation sociale.
Le
président Alemán a une nouvelle fois appelé au dialogue.
De juillet à octobre
1997, ce " dialogue national " a débouché sur la signature de 112 accords
concernant les domaines....
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