Nicaragua 2002-2003 Affrontement entre exécutif et Assemblée nationale La «nouvelle ère» annoncée lors de son investiture en janvier 2002 par...
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Nicaragua 2002-2003
Affrontement entre exécutif et Assemblée nationale
La «nouvelle ère» annoncée lors de son investiture en janvier 2002 par le
président Enrique Bolaños Geyer, ex-vice président sous le mandat précédent
d'Arnoldo Alemán, devait être marquée par la lutte contre la corruption et une
politique active en faveur de l'emploi.
La croisade anticorruption dirigée
contre l'ancien président A.
Alemán, devenu député et président de l'Assemblée
nationale, a connu un certain succès avec la formulation officielle de
l'accusation, en août 2002, pour blanchiment d'argent, corruption,
enrichissement illicite et malversations dans l'utilisation des fonds publics,
suivie de la levée de son immunité parlementaire et de sa mise en résidence
surveillée le 12 décembre.
Une douzaine d'autres personnalités ont été également
mises en accusation, faible nombre au regard de la corruption généralisée de
l'appareil d'État.
Le coût politique de cette opération, bien perçue par l'opinion et activement
soutenue par les États-Unis qui avaient retiré son visa à A.
Alemán, s'est
révélé très lourd pour le président Bolaños et la gouvernabilité du pays.
Contrôlant 49 des 53 députés du Parti libéral constitutionnaliste (PLC,
conservateur) et disposant de la majorité sur un total de 92 députés, A.
Alemán
a pu bloquer, pendant l'année 2002, les projets de réforme proposés par
l'exécutif qui s'est trouvé privé du soutien politique de son propre parti,
hormis celui de 4 députés constituant avec le représentant unique du Parti
conservateur le Groupe Bleu et Blanc.
La levée de l'immunité parlementaire n'a
pu être obtenue que grâce au vote des 38 députés du....
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