Nicaragua 2003-2004 Crise politique persistante Les manœuvres politiciennes pour le contrôle de l’Assemblée nationale et des grandes institutions de l’État...
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Nicaragua 2003-2004
Crise politique persistante
Les manœuvres politiciennes pour le contrôle de l’Assemblée nationale et des
grandes institutions de l’État et les divisions au sein de la majorité libérale
au pouvoir ont paralysé l’action gouvernementale du président Enrique Bolaños
après sa prise de fonction en janvier 2002.
Mis en accusation en décembre 2002
pour corruption, enrichissement illicite et blanchiment d’argent et condamné à
vingt ans de prison en décembre 2003, l’ancien président Arnoldo Alemán n’en a
pas moins gardé le contrôle politique de la grande majorité des 53 députés du
PLC (Parti libéral constitutionnaliste, conservateur), privant le président en
exercice du soutien de son propre parti à l’exception d’une poignée de députés
formant le Groupe bleu et blanc.
À la tête de l’opposition sandiniste forte de 38 députés, Daniel Ortega a choisi
de renouveler avec le groupe libéral alémaniste l’alliance politique déjà
pratiquée en 2000 avant les élections générales.
S’il s’agissait pour les
partisans d’Alemán de faire voter une amnistie pour les délits financiers
imputés à ce dernier, le FSLN (Front sandiniste de libération nationale)
tentait, pour sa part, d’empêcher ou de retarder l’adoption d’un certain nombre
de projets de lois présentés par l’exécutif, tels que celui portant sur les
carrières judiciaires menaçant ses positions au sein de l’institution ou les
lois budgétaires et fiscales mettant en œuvre le programme d’ajustement
structurel demandé par le FMI (fonds monétaire international).
Craignant sans
doute....
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