Nicaragua 2004-2005 Une vie politique de plus en plus bipolaire Le contrôle de la vie politique du pays par les...
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Nicaragua 2004-2005
Une vie politique de plus en plus bipolaire
Le contrôle de la vie politique du pays par les deux principaux partis, le FSLN
(Front sandiniste de libération nationale) et le PLC (Parti libéral
constitutionnaliste), s’est renforcé en vue de l’élection présidentielle de
novembre 2006.
Le président Enrique Bolanos, élu sous l’étiquette du PLC, s’est
vu marginalisé au sein de sa propre formation, qui continuait à être dirigée
depuis sa prison par l’ancien président Arnoldo Aleman, condamné en 2003 à vingt
ans de prison pour corruption.
Une réforme constitutionnelle votée en septembre
2004 par le FSLN et le PLC a réduit les fonctions du président.
Les élections locales de novembre se sont révélées à l’avantage du FSLN.
En
alliance avec une petite formation, le FSLN a obtenu 43,8% des voix, gouvernant
désormais 87 des 152 municipalités (soit 35 de plus qu’auparavant), dont 14 des
17 chefs-lieux de département.
À Managua, Dionisio Marenco (FSLN) s’est imposé
facilement et a remplacé Herty Lewites (du même parti) dont la gestion a été
saluée de manière assez unanime.
Malgré sa défaite, le Parti libéral (32,3 % des
voix) a nettement dominé la formation qui soutenait le président, l’Alliance
pour la république (APRE, 9,3 %).
Face à la popularité grandissante d’H.
Lewites, et à sa volonté d’organiser des primaires au sein du FSLN pour la
sélection du candidat à la présidentielle, l’ancien chef de l’État Daniel Ortega
a annoncé sa quatrième candidature depuis 1990.
La direction du parti a voté en
février 2005....
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