np6s 8uo ... où8' oHpaacAiis olôs TE ELVGL Contre deux, Hercule lui-même n'est pas de force ! Ce proverbe incite...
Extrait du document
«
np6s 8uo ...
où8'
oHpaacAiis olôs TE ELVGL
Contre deux, Hercule lui-même n'est pas de force !
Ce proverbe incite à la prudence et conseille d'éviter les entreprises
désespérées, en surévaluant nos propres forces : Platon le cite deux fois
(Phédon, 89c et Euthidème, 297c), de même que Libanios (Or., l, 36 [J,
l OI, 17- J9 F.] ; Ep..
1207, 2) et on le retrouve chez Sinesius (Eloge de
la calvitie, 2, 64a), Hippolyte (Analecta, 2, 5 - Pitra note simplement
qu'il s'agit d'une allusion c< au fameux combat d'Hercule>>) et Michel
Psellos ( Theologica, 97).
Le proverbe est également répertorié par les
parémiographes (Zenob.
vulg.
5, 49; Diogen.
7, 2; Souda TT 2622), et
Eustathe (583, 4 sq.
(2, 149 V.]) l'utilise pour commenter un passage de
l'Iliade (5.
571 sq.) où Enée fuit devant Ménélas et Antiloque.
Quant à
l'épisode mythologique auquel ce proverbe fait référence, il varie selon
les auteurs : selon Zénobios, il s'agirait d'une allusion à la défaite
d'Hercule face à deux lutteurs qu'il aurait défiés après avoir fondé les
premiers jeux olympiques; Diogénien parle quant à lui d'une embuscade tendue à Hercule devant laquelle notre héros aurait préféré fuir
plutôt qu"être défait (les parémiographes font référence - non sans une
certaine confusion - à différents passages empruntés à de nombreux
historiens mineurs, tels Duris de Samos [76 F 93 Jacoby] et
Echephylidas (4, 403, 3 Müller], simplement énumérés dans une scholie du Phédon); Platon, par contre,.
dans l'Euthidème, se réfere à un
autre épisode: lors de la lutte contre l'Hydre, Hercule aurait été attaqué....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓