Numquamne hos arctissimos laqueos, si solvere negatur, abrumpam? Ne pourrai-je donc jamais sinon dénouer, du moins rompre ces liens qui...
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Numquamne hos arctissimos laqueos, si solvere negatur,
abrumpam?
Ne pourrai-je donc jamais sinon dénouer, du moins rompre ces
liens qui m'enserrent?
("e passage de Pline le Jeune (Ep ..
2, 8, 2) est construit sur l'opposition
entre solvere.
> et rumpere / abrumpere / erumpere.
) et sur,l'!mage du> réel ou métaphorique, qu'utilisent .egalement Seneque (Ep..
22 .
3 ; De tranquillitate animi, 10, t) et
plusieurs auteu~ médiévaux (cf.
Sutphen 176; la même métaphore est
~gaiement employée par certains auteurs mystiques pour désigner les
liens du péché et des plaisirs terrestres qui retiennent le chrétien et dont
il_ doit.
se débarrasser.
cf.
notamment Jan van Ruusbroec, Ornatus spir1tua/1s desponsationis, 1, 32).
Au-delà de la similitude de notre locution avec d'autres expressions du type Flecti non potest / frangi potest
( n.
1689), on ne peut exclure qu •elle faisait peut-être al Ius ion au
fameux ) (dont l'anecdote est rapportée par Plutarque
[ ne d'Alexandre, 18); [Anabase, 2, 3) et Quinte-Curce (3, 1, 18] et
auquel Ausone fait lui aussi une allusion explicite dans sa coi 1espondance....
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