Nunc dimittis servum t11um, Domine Seigneur, à présent tu peux laisser aller ton serviteur Ce sont les paroles que le...
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Nunc dimittis servum t11um, Domine
Seigneur, à présent tu peux laisser aller ton serviteur
Ce sont les paroles que le vieux Siméon adresse à Dieu dans l'Evangile
de Luc (2.
29: vûv àTToÀUElS' Tov 6oûÀov aou.
6ÉoTToTa) après avoir
vu Jésus.
lorsque Marie et Joseph présentèrent l'enfant au temple selon
l'usage hébraïque.
Siméon, auquel l'Esprit Saint avait révélé qu'il ne
mou11a-t pas avant d'avoir vu le salut d'Israël, en concluait qu'à présent il pouvait mourir en paix (cf.
aussi l'interprétation de E.
Lorenzini,
Il sommo sacerdote Caifa, Césène, 2003, 124-131 ).
Cette exclamation
exprime en général le souhait de se retirer de la vie mondaine, une tranquille aspiration à la paix éternelle, après avoir connu une expérience
particulièrement gratifiante: on la retrouve surtout sous la plume des
auteurs chrétiens, en grec ou en latin (cf.
déjà Tatien, Diatessaron., 1,
6 ; mais aussi saint Augustin, Contra adversarium legis et prophetarum, 1, 11 ; saint Thomas d'Aquin, Oficium corporis Christi Sacerdos.
Completorium 1 ; J(vmnus 1 : Bernard de Clairvaux, Ep., 98, 5 [233c] ;
Gilbert de Hollandia, Sermones in Canticum Salomonis, 9, 1 [52d] :
une lettre de sainte Catherine de Sienne à Raymond de Capoue, écrite
d'Avignon ; Melchior Adam.
J/itae Germanorom Theo/ogorom, 63 [il
s'agit de la devise de Ioannes....
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