On vient de vous faire part d'une injustice grave. Vous exprimez votre désapprobation dans une lettre argumentée que vous adresserez...

« On vient de vous faire part d'une injustice grave.

Vous exprimez votre désapprobation dans une lettre argumentée que vous adresserez au courrier des lecteurs d'un journal.

La situation d'injustice que vous aurez dénoncée conduira à l'énoncé d'une morale. On vient de vous faire part d'une injustice grave.

Vous exprimez votre désapprobation dans une lettre argumentée que vous adresserez au courrier des lecteurs d'un journal.

La situation d'injustice que vous aurez dénoncée conduira à l'énoncé d'une morale. Vous devez choisir quelle injustice vous voulez dénoncer. Exemples : - des aides données à des gens qui ne veulent pas travailler et, in fine, gagnent plus que s’ils allaient travailler. - la condamnation injuste de quelqu’un en raison de sa couleur de peau ou de sa religion. - le renvoi d’une personne parce qu’elle n’est pas appréciée d’un responsable alors que son travail est reconnu… Exemple d’un début de lettre rédigé : Virée ! Amis lecteurs, je prends la plume aujourd’hui pour dénoncer une injustice grave à laquelle j’ai assisté en tant que témoin malheureusement impuissant.

Je travaille dans la rédaction d’un petit journal local.

Depuis trois mois, une jeune journaliste a été embauchée.

Elle est bien plus diplômée que nous.

Elle a 26 ans, elle est belle et elle est dynamique.

Elle est aussi très compétente, on sent qu’elle sort d’une école de journalisme ! Cela change de notre petite équipe de personnes qui fonctionne grâce à l’expérience et le plaisir de travailler.

Cette jeune personne que je nommerai Marie (ce qui n’est pas son vrai prénom) a facilement fait sa place parmi nous.

Je sais, objectivement, qu’elle est plus fine que nous mais jamais elle nous le fait remarquer.

Elle est très humble, très ouverte et prend sa tâche à cœur.

Elle me demande souvent des conseils, ce qui me flatte, je le reconnais. Notre rédacteur en chef l’a prise sous son aile et l’emmène sur le terrain avec lui.

Ensuite, elle doit écrire tout ce qu’elle a vu et entendu.

Marie est très travailleuse.

Elle fait les choses bien et elle s’en donne les moyens.

Toujours la première arrivée, jamais la première partie.

Tout se passait très bien jusqu’à ce que… une collègue, Jacqueline H.

s’en prenne à elle.

Je m’attendais à tout sauf à cela.

Jacqueline est une ancienne, un pilier du journal. C’est elle qui fait l’horoscope et les recettes depuis trente ans, c’est vous dire ! Elle est indétrônable ! De fait, l’arrivée de Marie parmi nous ne pouvait, ne devait pas du tout la déranger.

Elle a soixante-deux ans, trois enfants, six petits enfants alors que notre jeune journaliste est célibataire, fraîchement débarquée dans notre Normandie, sans fiancé, sans enfant.

Tout les sépare ! L’une finit gentiment sa vie, l’autre la commence.

Et bien non, cela ne s’est pas bien passé du tout. Jacqueline a tout de suite détesté Marie : mais elle l’a fait finement.

Jamais elle ne l’a dit ouvertement.

Elle a gardé son sourire mielleux et s’adressait gentiment à sa collègue. Parallèlement à cela, toujours en souriant, d’une voix douce, elle a parsemé ses discours de piques contre Marie, de remarques désobligeantes, de critiques souvent blessantes, mais comme tout cela était caché par le sourire d’une gentille grand-mère, personne n’a compris.

Progressivement, l’ambiance dans la rédaction est devenue tendue, sans que l’on sache pourquoi.

Des rumeurs se sont mises à circuler.

Des chuchotements.

Des regards en biais.

J’assistais à cela sans comprendre.

Puis, Jacqueline a commencé à me dire que Marie me critiquait.

Interloqué et déçu, je suis allé voir directement l’intéressée.

Très surprise, elle m’a dit qu’elle ne savait pas de quoi je parlais.

J’étais rassuré.... »