Pédagogue Chez les Grecs, le pédagogue était un esclave qui conduisait à l'école les enfants de ses maîtres et qui...
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Pédagogue
Chez les Grecs, le pédagogue était un esclave qui
conduisait à l'école les enfants de ses maîtres et qui leur
enseignait les bonnes manières: laisser passer devant
eux les personnes plus âgées ou bien se tenir à table.
Les
Romains adoptèrent également les services du pédagogue: un esclave, souvent grec, qui menait l'enfant (les
mots grecs « agein ,, et « pais ,, signifient « conduire ,, et
«enfant,,) à l'école, l'en ramenait et lui apprenait les
premières règles du savoir-vivre.
Le sens du mot s'est ensuite élargi: le pédagogue est
devenu celui qui enseigne, puis l'éducateur en général.
Et
la pédagogie est la science de l'éducation: elle a pour but
le développement de toutes les qualités humaines, elle
s'étend au corps et à l'esprit comme au domaine moral.
Le système éducatif était assez bien structuré dans
l'antiquité classique: il concernait surtout les garçons,
mais la formation des filles n'était pas totalement négligée.
Enfin, il n'est pas indifférent que les pédagogues des
enfants de Rome aient souvent été d'origine grecque:
dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, le
modèle athénien a été une référence durable pour les
Romains.
La première enfance
A Athènes, le père avait cinq jours pour accepter
son enfant ou pour l'abandonner.
Dans le premier cas,
la nourrice, prenant le bébé, faisait en courant le tour
de la maison et la porte de celle-ci s'ornait d'une couronne d'olivier si c'était un garçon, d'une touffe de
laine pour une fille.
Le père romain avait également le
droit «d'exposer» son fils, c'est-à-dire de le refuser et
de le déposer hors de sa maison.
Dans ce cas, le bébé
abandonné mourait, ou il était recueilli par quelqu'un.
Il arrivait d'ailleurs que des personnages sans scrupules
se chargent d'enfants ainsi exposés, les mutilent et les
utilisent ensuite pour demander l'aumône à leur profit.
Dans l'Italie moderne encore, au xxe siècle, il n'est
pas rare que le nom de famille Esposito s'explique par
un aïeul qui fut un enfant trouvé.
Leur nom était donné aux enfants grecs le dixième
jour après leur naissance.
Ils n'en avaient qu'un, mais
on y joignait le nom du père pour les distinguer de
possibles homonymes.
En· outre, lorsque le garçon
avait dix-sept ans, il joignait à ces deux noms celui du
dème, c'est-à-dire de la commune dont il faisait partie.
A Rome, c'était le neuvième jour après la naissance....
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