Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme contre les inégalités et les abus humains ? Pensez-vous que la littérature...
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Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme contre les inégalités et les
abus humains ?
Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme contre les inégalités et les
abus humains ?
La littérature a-t-elle la capacité d'intervenir dans le monde, dans les injustices du
quotidien ?
I- Les échecs de la littérature engagée
A- Une parole non entendue ou rejetée
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• Parfois, l'écrivain n'est pas écouté.
Ex : Hugo de son exile critique
Napoléon III et pourtant les Français ratifient largement le
référendum en acceptant le retour à l'empire.
• L'écrivain est ramené à son domaine littéraire => cuisant échec
de Lamartine aux élections de 1848 (G.
Sand, Lamartine...
délaissent la politique et retournent à leurs livres).
• Certain élitisme de la littérature : nombre réduit de gens va aller
au théâtre voir La Guerre de Troie n'aura pas lieu ou lire Pleins
Pouvoirs de Giraudoux.
B- La liberté d'expression souvent réprimée
• Ravages de la censure : les artistes ne peuvent pas critiquer le roi, le pouvoir...
Les
auteurs doivent ne pas s'exprimer ou alors publier à l'étranger.
Ex : Le roi s'amuse de
Victor Hugo, représenté en 1832 à Paris est interdit le soir de la première représentation.
• La censure religieuse.
Tartuffe : interdit par le premier président du Parlement.
Gros
problèmes de Molière avec les Jésuites.
Évoquez la cabale.
Tensions avec Dom Juan.
∆ Les ravages de la censure : prison, exil de nombreux auteurs (Marot, Hugo, Mme de
Staël) ou restriction discours.
Autodafé (Voltaire).
Molière retravaille Tartuffe et fait du
personnage un laïc.
Si les auteurs écrivent afin de dénoncer les injustices ou des vices, ils doivent surtout
combattre la censure qui a été forte en France pendant très longtemps.
C- Un avis contestable
La littérature engagée peut servir un pouvoir contestable.
Ex : évoquez tous les auteurs
qui ont soutenu les régimes totalitaires.
Ex : Brasillach, écrivain français, fasciste
convaincu, réclamait un fascisme à la française, partisan de la victoire de l'Allemagne =>
fusillé à la Libération.
∆ La littérature en tant qu'arme a une portée limitée (Cf.
supra) et nous savons bien
qu'aucun livre n'a jamais empêché une guerre, le racisme ou un massacre.
Cependant, les
auteurs l'ont utilisée afin d'exposer leurs prises de position.
II- L'écriture engagée
Depuis très longtemps, les romanciers (Dickens, Rousseau, Zola...) mais aussi des
poètes, des dramaturges utilisent leurs oeuvres à des fins « sociale », en intervenant et/ou
dénonçant certains abus de la société dans leurs écrits.
A- Les moralistes
Parlez de Molière par exemple : véritable moraliste.
Désir de « corriger les vices des
hommes » Castigat ridendo mores.
Par le rire, il veut dénoncer les défauts des hommes,
leur en faire prendre conscience ; il critique aussi des faits de société (ex : Les Précieuses
ridicules).
Prendre l'exemple d'une pièce et développer-le dans ce sens (L'Avare, L'École des femmes,
Le Misanthrope...).
B- La littérature de combat
• Souvent dans l'histoire, les écrivains sont intervenus dans la vie publique.
Développez
un exemple.:
• Ex : Cf.
Manifeste d'Eluard => préface du recueil L'Honneur des poètes (1943, Éditions
de Minuit –maison d'édition clandestine).
Plaidoyer pour la poésie engagée, comme
arme ; mission qu'il confère à la poésie : elle « crie, accuse, espère ».
• Autres ex : Les Châtiments de Hugo / Tragiques de d'Aubigné / poètes de la « négritude
», tels Senghor....
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