Philosophie orientale Opinion fausse Tao Gouvernemen JUste ï "Non-agir" Repos Guerre Voie du cosmos Prescriptions morales A Tao Rêve -...
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«
Philosophie orientale
Opinion
fausse
Tao
Gouvernemen
JUste
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"Non-agir"
Repos
Guerre
Voie du
cosmos
Prescriptions morales
A
Tao
Rêve - Réalité
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Repos
Mouvement
B, Paradoxes logiques
B
Relativité de la connaissance
B, Relativité des langages
Le texte classique du taoïsme est le Tao-te-King ;
env.
V'/m' s.
av.
J.-C.) �ui est attribué à LAo ZI.
L'historicité de LAo ZI n est pourtant pas certaine.
Le livre ttaite de la« Voie (Tao) et sa vertu », et,
à ce propos, du rapport entre le Tao et la vie de
l'homme, plus particulièrement celle du souve
rain.
Ce n'est pas à l'aide du langage que l'on peut
exprimer de manière adéquate ce qu'est le Tao.
Il
est sans nom, parce que chaque nom détermine
une chose existante précise et que le Tao, lui, est
la réalité qui se situe au-delà de toutes les diffé
rences, et qui règne sur tout ce qui existe, il est la
« Voie de la nature et de la vie (individuelle) ».
« L'Homme suit les voies de la Terre
La Terre suit les voies du Ciel
Le Ciel suit les voies de la Voie
Et la Voie suit ses propres voies.
,.
La Voie droite pour le Sage et pour le souverain
sage, consiste, par conséquent, à se laisset
conduire par le Tao en se libérant intérieurement
de toute activité égoïste.
Le sage agit à travers le« -• ».
Cela ne signifie pas « s'abstenir d'agir », mais
s'abstenir de toute intervention inutile sur le cours
des choses.
Moins l'homme prend d'initiatives,
plus les choses suivent le Tao.
« La Voie n'agit jamais or tout est fait par
elle.,.
L'Etat et l'ordre souverain ne sont certes pas reje
tés, mais réduits à leur mesure minimale.
Il suffit au
bon souverain de ramener le peuple à la simplicité.
Plus il y a de lois et de règlements, plus il y a
de criminels.
Plus il y a d'interdits, plus le peuple est pauvre.
Moins le souverain gouverne et d'autant mieux
se porte son pays.
De nombreuses prescriptions morales sont le
signe que la véritable venu s'est perdue.
Celui qui
vit confonnément à la vertu n'a pas besoin d'y
réfléchir et n'a pas non plus besoin de règles aux
quelles il doive se tenir.
Le sage vit dans la sim
plicité et agit � à son apparente faiblesse.
C'est pourquoi il est souvent comparé à l'eau
elle est utile à tout être vivant et bien qu'elle soit
fluide, rien de dur ne peut avoir de prise sur elle.
Le second taoïste remarquable est ZlruANG ZI
(IV' s.
av.
J.-C.) qui n'a, lui aussi, que iœpris pour
l'enseignement moral minutieux du confucia
nisme, qui est pour lui l'expression même de la
perte de la simplicité vertueuse de l'origine.
ZlruANG ZI tente de battre en brèche les fausses
certitudes qui sont dans les esprits des hommes,
en soulignant la relativité de toute expérience et
de toute échelle de valeurs.
Un exemple célèbre
est celui du« rêve du papillon • :
« Un jour, Zhuang Zhou rêva qu'il était un
papillon, un papillon qui voletait, satisfait de
son sort, et qui ignorait tout de Zhuang Zhou.
Soudain....
»
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