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Pierre de Ronsard, Second livre des Amours, « L’an se rajeunissait en sa verte jouvence ». L'an se rajeunissait en...

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« Pierre de Ronsard, Second livre des Amours, « L’an se rajeunissait en sa verte jouvence ». L'an se rajeunissait en sa verte jouvence Quand je m'épris de vous, ma Sinope cruelle ; Seize ans étaient la fleur de votre âge nouvelle, Et votre teint sentait encore son enfance. Vous aviez d'une infante encor la contenance, La parole, et les pas ; votre bouche était belle, Votre front et vos mains dignes d'une Immortelle, Et votre oeil, qui me fait trépasser quand j'y pense. Amour, qui ce jour-là si grandes beautés vit, Dans un marbre, en mon coeur d'un trait les écrivit ; Et si pour le jourd'hui vos beautés si parfaites Ne sont comme autrefois, je n'en suis moins ravi, Car je n'ai pas égard à cela que vous êtes, Mais au doux souvenir des beautés que je vis. Pierre de Ronsard, Second livre des Amours, « L’an se rajeunissait en sa verte jouvence ». L'an se rajeunissait en sa verte jouvence Quand je m'épris de vous, ma Sinope cruelle ; Seize ans étaient la fleur de votre âge nouvelle, Et votre teint sentait encore son enfance. Vous aviez d'une infante encor la contenance, La parole, et les pas ; votre bouche était belle, Votre front et vos mains dignes d'une Immortelle, Et votre oeil, qui me fait trépasser quand j'y pense. Amour, qui ce jour-là si grandes beautés vit, Dans un marbre, en mon coeur d'un trait les écrivit ; Et si pour le jourd'hui vos beautés si parfaites Ne sont comme autrefois, je n'en suis moins ravi, Car je n'ai pas égard à cela que vous êtes, Mais au doux souvenir des beautés que je vis. Sonnet de Ronsard. 14 alexandrins. Rimes embrassées dans les quatrains, du type ABBA. Rimes CCD, EDE dans les tercets > sonnet français. Dans les quatrains, les rimes sont toutes féminines. Dans les tercets, C > rimes masculines ; D > rimes féminines ; E > rimes masculines : il y a bien alternance entre les rimes masculines et féminines. « jouvence » > allusion à la Fontaine de jouvence qui est un symbole d’immortalité ou de perpétuel rajeunissement. « Sinope » > surnom que Ronsard avait donné a Marie. I- Une beauté de seize ans A- L’amour • Poète qui s’adresse à la jeune femme (Marie). Cf.

les marques de 1e et de 2e personne du singulier. Ex : « je m'épris ; ma ; me ; j' » > le poète. Ex : « vous ; votre ; vos » > Marie, qui est aussi désignée par l’apostrophe « ma Sinope cruelle » > possessif, marque l’attachement du poète pour la femme, mais aussi « cruelle »… •.... »

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