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PLANTES ET BOISSONS

Publié le 06/02/2019

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Bières et houblon. Seuls les pieds femelles du houblon sont cultivés pour récolter les cônes de fleurs vierges, dont les bractées sécrètent les grains jaunes et odoriférants de lupuline. C’est cette lupuline (mélange de résine et d’essence) qui est utilisée pour donner à la bière son amertume et son arôme.

Les oranges sont très recherchées pour leurs qualités diététiques. Elles représentent une source importante d'acide ascorbique et sont consommées fraîches ou sous forme de jus. L’industrie des jus de fruits crée de nombreux sous-produits avec les oranges : substances pharmaceutiques, colorants naturels, aliments du bétail.

L’Amérique du Sud, notamment le Brésil et l’Équateur, représente environ 20% de la production mondiale de cacao. Quant à la production combinée de l’Asie et de l’Océanie, elle atteint également 20%. Les pays développés sont les principaux importateurs de cacao. Les États-Unis sont le premier consommateur de cacao, de chocolat et de produits dérivés, tandis que la Grande-Bretagne est le seul pays à consommer plus de cacao que de café. Parmi les autres importateurs figurent la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Norvège, la Suède et la Suisse.

 

Les tisanes

 

Les infusions de plantes séchées sont consommées chaudes, nature ou légèrement sucrées, et généralement servies à la fin des repas, pour remplacer le café. Encore aujourd’hui, on attribue à ces plantes certaines vertus médicinales. C’est notamment le cas du romarin, bénéfique pour le foie; du thym, aux vertus antiseptiques, ou encore du tilleul, antispasmodique et sédatif.

 

Les jus de fruits

 

Les jus de fruits se consomment nature, ou encore allongés d’eau plate ou gazeuse. Les plus appréciés sont les jus de pomme, de raisin,

 

Les cacaoyers, qui portent des cabosses toute l’année, ne s’épanouissent réellement que dans les régions équatoriales, aux pluies abondantes.

d’orange, de pamplemousse, d’ananas ou de citron. On trouve aussi des boissons aux fruits à base de jus concentré qu’il faut diluer dans l’eau plate ou gazeuse. Ces boissons contiennent environ 12% de jus de fruits, du sucre, des extraits naturels de fruits et des acidulants. L’industrie alimentaire propose aussi des jus déshydratés, ou bien en poudre, qui servent à fabriquer une boisson instantanée par dilution dans l’eau. Par ailleurs, les jus de fruits frais interviennent dans la préparation de nombreux cocktails non alcoolisés, à base d’un mélange de fruits frais, auxquels on ajoute souvent des épices (cannelle, menthe, gingembre), voire du sirop de grenadine, de fraises ou de cassis pour en rehausser le goût.

 

Les boissons gazeuses

 

Le Coca-Cola vit le jour aux États-Unis en 1886. Contenant à l’origine un mélange de caféine, de noix de coca, d’eau et de gaz carbonique, sa composition s’est modifiée (eau gazéifiée, sucre, caramel, acide phosphorique, extraits végétaux et caféine) et le secret de sa fabrication est jalousement préservé. Une boîte de 33 centilitres de Coca-Cola renferme environ 35 millilitres de caféine. Les tonies et les bitters contiennent pour leur part des essences d’oranges amères et du quinquina. Arbre originaire du Pérou, le quinquina est cultivé pour son écorce riche en quinine, dont on connaît depuis longtemps les vertus médicinales. Toutes ces boissons sont consommées dans le monde entier avec un succès croissant sans pour autant détrôner le café et le thé.

« Plantes et boissons Le Brésil est le premier producteur de café au monde.

En 1870, ses récoltes représentaient jus­ qu'à 80% de la production mondiale, chiffre ramené aujourd'hui entre 25 et 30%.

Cette chute est en partie due au développement d'autres cultures, notamment le coton, qui se sont révé­ lées plus rentables ces dernières années.

Plaque tournante du commerce du café, la ville de Sâo Paulo est entourée par les plateaux chauds et humides du sud-est du Brésil, où sont concen­ trées les plantations de cafés ou fazendas.

Le port de Santos, quant à lui, traite plus d'exportations de cafés que tous les autres ports de la planète.

En Colombie, deuxième producteur du globe, les caféiers poussent sur les versants andins.

Le café colombien atteint par ailleurs des prix plus élevés que son équivalent brésilien.

Le Mexique et les pays d'Amérique centrale (Guatemala, Salvador, Costa Rica et Honduras) possèdent de riches terres volcaniques et les récoltes à l'hectare y sont deux fois plus élevées qu'au Brésil, où la surexploitation des terres a provoqué une grave érosion des sols.

Outre l'Amérique latine, les principaux produc­ teurs sont l'Inde et l'Indonésie pour le continent asiatique, la Côte-d'Ivoire, l'É thiopie et l'Ouganda i Le séchage constitue une étape a nécessaire de la production du café, avant sa torréfaction, sa mouture et finalement sa consommation.

Une plantation de thé.

Les jeunes � arbrisseaux sont plantés sur les contreforts pentus des collines, ce qui permet notamment d'éviter l'érosion des sols.

pour l'Afrique.

Les États-Unis représentent le pre­ mier marché du café, avec une consommation évaluée à un cinquième de la production mon­ diale.

Ils sont suivis par le Brésil, l'Allemagne, le Japon, la France, l'Italie et l'Espagne.

Le thé Les feuilles de thé proviennent d'un arbrisseau d'Asie, le théier (Came/lia thea).

Le thé est meilleur marché que le café et nécessite une quantité moindre pour aromatiser un même volu­ me d'eau.

En conséquence, c'est la boisson la plus consommée dans le monde, même si le commerce international du thé est moins impor­ tant que celui du café, le thé étant largement Les fruits rouges du caféier, un arbuste � à feuillage persistant, sont cueillis à la main lorsqu'ils sont parvenus à maturité.

Chaque fruit contient deux graines qui sont décortiquées, torréfiées et moulues.

consommé sur place par les pays producteurs.

Il semble que le thé ait été utilisé pour la premiè­ re fois en Chine en l'an 2737 av.

J.-C, et ce n'est que vers 800 apr.

J.-C.

qu'il fut introduit au Japon, essentiellement pour ses vertus médicinales.

Les commerçants hollandais l'importèrent en Europe au début du xv11• siècle, où il devint un produit de luxe très onéreux.

En Inde, la culture commerciale du thé débuta en 1834 et le premier thé indien fut vendu à Londres en 1839.

Les zones de culture du thé Le théier est un arbrisseau tropical à feuillage per­ sistant.

Originaire de Chine et d'Assam en Inde, il peut atteindre, à l'é tat sauvage, quelque 18 mètres de haute ur.

En revanche, les plants cultivés sont maintenus à environ 1,20 rn du sol pour faciliter la cueillette.

Il pousse bien dans les régions tropicales ou subtropicales où sévit la mousson, et qui connaissent des saisons chaudes et des pluies régulières.

Le thé est aujourd'hui cultivé dans plus de 24 pays.

Des feuilles plus petites, plus courtes caractérisent les théiers origi­ naires de Chine, des feuilles plus grandes, plus larges ceux provenant de l'Assam.

Le théier est cultivé en terrain plat ou à des alti­ tudes pouvant dépasser 1800 m.

Arôme, saveur, qualité, couleur varient en fonction du type de sols, de l'altitude et des conditions climatiques de la région dans laquelle il a poussé.

On peut aussi modifier les caractéristiques d'un thé en le mélangeant à d'autres variétés pro­ venant de régions différentes.

La méthode de séchage à laquelle il est soumis permet égale­ ment d'en modifier le goût.

Les théiers qui poussent en haute altitude, où les sols sont correctement drainés, connaissent un développement plus lent, à l'air frais, ce qui rehausse la saveur des feuilles.

Dans les régions montagneuses, les théiers sont généralement plantés sur les contreforts des collines pour éviter une trop brusque érosion du sol.

Les théiers tolèrent des températures infé­ rieures à 0 °C, mais ils supportent malles gelées qui provoquent une nette réduction de leur pro­ ductivité.

En revanche, les plants donneront leur maximum bien protégés des vents forts et du soleil, notamment par de grands arbres.. »

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