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Platon (~428--348 av. J.-C.) OUE SONT LES IDÉES PLATONICIENNES? D ans l'Hippias majeur, Socrate pose à Hippias la question: «...

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« Platon (~428--348 av.

J.-C.) OUE SONT LES IDÉES PLATONICIENNES? D ans l'Hippias majeur, Socrate pose à Hippias la question: « Qu'est-ce que le beau? » Hippias confond la question avec: « Qu'est-ce qui est beau?», répondant que le beau, c'est une belle fille, un beau cheval ...

Tout ce qui est beau a en soi le même beau ; c'est cette idée du beau, du pieux, de la vertu, etc., que Socrate recherche, afin de s'en servir comme critère de tout ce qui est beau, pieux, vertueux, et de ne pas qualifier de tel ce qui ne l'est pas. 1.

Du mouvant à l'immuable A.

Le relativisme de Protagoras et le devenir d'Héraclite ■ Platon résume ainsi la thèse de Protagoras : « L'homme est la mesure de toutes choses», c'est-à-dire: telles m'apparaissent les choses, telles elles sont pour moi ; telles les mêmes choses t'apparais­ sent, telles elles sont pour toi.

Il n'y a pas d'opinion fausse, chacun a toujours raison de son point de vue. ■ Nous sommes donc, remarque Platon, tous aussi savants que les dieux ; mais le porc est aussi savant que nous.

Si les choses sont telles qu'elles apparaissent à chacun, ceux qui ,ont des opinions contra­ dictoires ont raison tous deux : chacun pensant son opinion vraie et celle de l'autre fausse, chaque opinion est à la fois vraie et fausse.

De même, l'opinion de Protagoras l'oblige à penser que ceux qui contredi­ sent sa thèse ont raison, donc que sa thèse est aussi fausse que vraie. ■ Ce qui, selon Protagoras, justifie cette thèse, c'est que le monde est, comme le dit Héraclite, en perpétuel devenir: rien n'est fixe, tout change.

Ce qui m'apparaît à moi, à tel moment, en tel lieu, cela seul est vrai pour moi, à tel moment, en tel lieu.

Mais si une science est possible, il doit y avoir un vrai et un faux sur son objet, qui ne peut donc être changeant et relatif.

Un savoir absolument certain porte sur ce qui est immuable et identique à soi-même : la forme des choses. B.

Les formes ■ Prenons une chose belle: elle a la beauté en elle.

Elle est pourtant moins belle qu'une autre chose, par rapport à laquelle elle est laide: cette chose n'est donc pas toute beauté, elle a aussi en elle la laideur.

Ce qui en une chose fait qu'elle est belle, c'est ce qui fait que toute.... »

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