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Plotin. (v. 205-270 apr. J.-C.). Il estle plus grand philosophe grec de ! 'Anti­quité tardive, le principal porte-parole du néo-platonisme*;...

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« Plotin.

(v.

205-270 apr.

J.-C.).

Il estle plus grand philosophe grec de ! 'Anti­quité tardive, le principal porte-parole du néo-platonisme*; né Lycopolis en probablement à Égypte.

Il s'établit à Rome en 244, après avoir aècompagné l'expédition de l'empereur Gordien en Mésopotamie afin de découvrir la pen­sée orientale.

On l'admirait pour sa spiritualité extrême, son mysticisme, son ascétisme.

« Il semblait avoir honte d'avoir un corps», écrit Porphyre*, son élève et biographe, Plotin a écrit des essais philosophiques à: partir de discussions, destinés à ciix:uler.

parmi ses élèves.

Ils furent réunis par Por, phyre et répartis en sîx livres de neuf essais chacun, intitulés les Énnéades. L'Énnéade l traite de l'éthique et de l'esthétique; l'Énnéade 2 et 3 de la physique et de la cosmologie; l'Én néade 4 de la pyschologie; les Én néades 5 et.6 de la métaphy.sique, de la logique et de l'épistémo.logie.

En rai­ son de sa mauvaise vue, Plotin n'a .ja­ mais -relu ce qu'.il avait écrit; ces écrits se tisent comme un discours oral, et sont brefs, elliptiques et allusifs, avec des transitions brutales.

Po\lr cette rai­ son,.

ils sont très difficiles à com­ prendre. On peut résumer la philosophie de Plotin de la manière suivante.

L'uni­ vers doit être expliqué comme une Jlié­ rarchie de réalités (ou d'hypostases), une grande chaîne de l'être dans la­ quelle la réalité supérieure est .la cause de tout ce qui se trouve au niveau im• médiatement inférieur et lui donne existence; Plotin appelle ce.

processus «émanation >1, un «débordement» du haut vers le bas.

Dans ce processus, il y a une diminution progressive, qur fait que chaque existant est légèrement inférieur à sa cause.

Au sommet de la hiérarchie se trouvent trois réalités di­ vines, !'Un.

(Hen), !'Esprit (Nous) et !'Âme (Psyché).

Tout en haut: se trouve ! 'Un, divinité suprême, que l'on peut, dans une large mesure, iden­ tifier à l'Idée du Bien chez Platon (vofr Pl:.ATON 5).

L'Esprit, qui vient immédiatement en dessous de ! 'Un, et tire sa forme de la contemplation· de sa source, est une image fragmentée de !'Un.

C'est dans !'Esprit.... »

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