Plusieurs fois reportées, les élections législatives, qui se sont finalement tenues le 4 juillet 2005, ont offert une majorité de...
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Plusieurs fois reportées, les élections législatives, qui se sont finalement tenues le 4 juillet 2005, ont offert
une majorité de sièges au principal mouvement rebelle hutu, le CNDD-FDD (Conseil national pour la
défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie).
Le 19 août, le Parlement a nommé
Pierre Nkurunziza (CNDD-FDD) chef de l’État.
Depuis la constitution du nouveau gouvernement, des
avancées positives ont été notées : mise en veilleuse du clivage ethnique, tentative de lutte contre la
corruption (avec une déclaration de biens pour les mandataires), amorce d’un processus de
décentralisation, scolarisation gratuite pour les enfants, contrôle des prix du carburant… Mais la nouvelle
démocratie est restée fragile.
Les tensions sont demeurées très fortes entre le gouvernement et les
autres partis politiques à majorité hutu, tels les FNL (Forces nationales de libération) et le Frodébu (Front
pour la démocratie au Burundi).
D’autre part, l’augmentation des cas de violation des droits de l’homme,
de la part du nouveau gouvernement, s’est révélée inquiétante, de même que la....
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