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Po111• s'e11ti-aî11e1· Si l'aisance est une question d'entraînement, il serait fastidieux pour vous d'élaborer encore et encore de nouvelles dissertations....

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« Po111• s'e11ti-aî11e1· Si l'aisance est une question d'entraînement, il serait fastidieux pour vous d'élaborer encore et encore de nouvelles dissertations. Utilisez plutôt le matériel dont vous disposez déjà : • vos anciennes copies ; • des annales corrigées. Donnez-vous seulement un objectif de travail à la fois. Améliorez la construction de votre argumentation. • Commencez par étudier la structure de textes d'auteurs.

Par exemple, choisissez un texte tiré des annales de français. Lisez-le. Lorsque vous l'avez bien compris, appuyez-vous seulement sur le souvenir de ce que vous avez lu, et représentez schématique­ ment le contenu du texte. Vous pouvez utiliser des mots clefs, des flèches, des tableaux, signes et symboles, mais pas de phrases. Vérifiez que toutes les idées s'enchaînent, s'emboîtent, qu'au­ cune idée n'est isolée de l'ensemble.

La représentation schéma­ tique vous permet de jauger rapidement la logique d'une argumentation (voir exemple, p.

39). • Puis reprenez vos anciennes copies et faites de même. Si votre schéma est clair et structuré, c'est que votre argu­ mentation l'est aussi. Si ce n'est pas le cas, repérez l'élément qui déséquilibre l'ensemble et cherchez le passage correspondant dans votre dissertation.

Modifiez-le en conséquence. Exemple. « Ces derniers temps, l'homme civilisé a acquis une certaine dose de volonté, dont il peut user c01mne bon lui semble.

Il a appris à faire son travail efficacement sans recourir au chant et au tam-tam pour se mettre en état d'hypnose.

II peut même se passer de la prière journalière par laquelle il implorait l'aide divine.

Il peut accomplir ce qu'il choisit de faire, et apparemment traduire ses idées en actes sans entrave, alor que le primitif semble être gêné à chaque pas par des peurs, des superstitions et d'autres obstacle,s invisibles.

"Vouloir, c'est pouvoir", résume la superstition de l'homme moderne. Mais, l'homme contemporain soutient sa croyance au prix d'un remar­ quable défaut d'introspection.

Il ne voit pas que, malgré son raisonnement et son efficacité, il est toujours possédé par des "puissances" qui échappent à son contrôle.

Ses dieux et ses démons n'ont pas du tout.... »

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