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Pologne (2004-2005): Année électorale La vie politique a été ponctuée par les réunions des commissions parlementaires, instituées par le décret...

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« Pologne (2004-2005): Année électorale La vie politique a été ponctuée par les réunions des commissions parlementaires, instituées par le décret du 21 janvier 1999, mis en pratique avec la commission appelée à examiner la tentative de corruption de la société éditrice du quotidien Gazeta par un proche de la majorité de gauche, Lew Rywin (2003).

Deux autres commissions ont été mises en place, l’une pour examiner l’affaire de l’arrestation de l’ancien P-DG de l’entreprise pétrolière PKN Orlen (mai 2004), l’autre pour contrôler la conformité avec la loi de la privatisation de la société d’assurance PZU SA (janvier 2005).

Ces commissions ont été critiquées pour leur politisation, en particulier celle consacrée à l’affaire Orlen, qui s’est efforcée d’impliquer le président Aleksander Kwasniewski et sa femme dans les affaires de corruption.

Les membres de l’opposition dans les commissions en ont fait une tribune d’accusation contre la majorité de gauche, dont la popularité a sensiblement décru dans l’opinion. L’offensive préélectorale de certains partis de droite (PiS – Droit et justice, LPR – Ligue des familles polonaises) s’est concentrée sur l’exigence de l’abolition de la « IIIe République », issue des accords de la « table ronde » (1989) qui, selon eux, ont été à l’origine de l’impunité des responsables communistes de l’ancien régime.

L’Institut de la mémoire nationale (IPN), fondé pour gérer les archives et statuer sur les crimes commis contre la nation polonaise (émanant de nazis, de communistes mais aussi de Polonais contre leurs concitoyens juifs), a été le théâtre du détournement d’une liste de 160 000 noms de prétendus collaborateurs de la police politique.

La publicité donnée à la liste dite « de Wildstein », du nom du journaliste qui l’a subtilisée, comme sa diffusion sur Internet, aurait dû relancer la « décommunisation » radicale du pays.

À l’approche des élections, une recomposition s’est opérée avec la naissance du Parti démocratique, le 7 mai 2005, composé des membres de l’Union pour la liberté (UW, centre droit), dont l’ancien Premier ministre (1989-1991) Tadeusz Mazowiecki, et des personnalités de la gauche libérale, dont le vice-premier ministre Janusz Hausner, démissionnaire.

Le Premier ministre Marek Belka, qui s’est vu refuser par le président Kwasniewski la démission de son gouvernement afin de ne pas bousculer le calendrier électoral, a annoncé son soutien à ce parti qui, grâce à cet apport d’hommes de gauche, pouvait se positionner au centre gauche.

Dans les sondages préélectoraux, les dirigeants de deux partis de droite, la Plateforme civique (PO) et Droit et justice (PiS), alternaient à la première place, suivis de deux partis radicaux, la LPR (Ligue des familles polonaises,.... »

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