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Popper
1902 -1994
« Le altère de scientificitl d'une th� RSide dans la
pouibilitl de rilmlide:r, de la réfuter ou encore de la
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Éléments de biographie
t L'intérêt pour les sciences
Sir Karl Raimund Popper, professeur de mathématiques et de physique,
s'intéresse aux débats qui animent le Cercle de Vienne et aux pensées de
Carnap et de Wittgenstein, bien qu'il ne partage pas leurs vues positivistes.
Fasciné par la relativité et la mécanique quantique, il s'interroge sur la
nature et les méthodes des sciences.
Dans la Logique de la découverte
scientifique (1934), il s'oppose au positivisme logique du Cercle de Vienne
qui fonde la science sur l'expérience et la méthode inductive.
t Un éptstémologue novateur
Sous la menace de l'expansion allemande, il quitte l'Autriche pour
enseigner en _Nouvelle-Zélande jusqu'en 1945, année de parution de
deux ouvrages politiques par lesquels il critique l'historicisme et les
conceptions politiques qui en découlent : La société ouverte et ses ennemis
et Misère de l'historicisme.
Devenu professeur de logique et de méthodologie des sciences à Londres,
il publie Conjectures et réfutations (1953), ouvrage qui offre une vision
nouvelle de la science et de ses méthodes.
Thèses essentielles
Grandefigure del'épistémologie contemporaine, Karl Popper a contribué
au renouvellement de la méthode et du statut des sciences empiriques.
Face à l'hégémonie du Cercle de Vienne, il développe un rationalisme
critique visant à dévoiler les illusions de l'attitude positiviste.
t La falsifiabilité, critère de démarcation de la science
Popper s'attelle au problème de l'existence d'un critère fiable qui permette
d' établir le statut scientifique d'une théorie.
Il s'agit de savoir comment
distinguer une théorie scientifique (la relativité d'Einstein par exemple)
d'une théorie non scientifique (les idéologies telles le marxisme ou la
psychologie freudienne).
Une théorie peut être dite scientifique non pas parce qu'elle est empiri
quement prouvée, vérifiée : il est facile de trouver des semblants de
confirmation de nombre de théories dans l'expérience, et, inversement,
la théorie de la relativité ne correspond pas toujours à notre expérience
du monde.
Popper s'oppose au vérificationnisme défendu par le Cercle
de Vienne.
C'est bien plutôt parce qu'elle est falsifiable, c'est-à-dire susceptible d'être
falsifiée, testée, réfutée, qu'une théorie est scientifique.
Pour toute théorie,
nous devons pouvoir dire à quelles conditions elle pourrait s'avérer fausse,
imaginer une expérience qui, si elle se produisait, nous permettrait de
l'infirmer.
Il n'y a de preuve que négative.
Plus une théorie est falsifiable,
plus elle est scientifique, car plus elle prend de risque, plus elle peut être
soumise aux tests et à la critique.
Or, les théories telles que le marxisme, la psychologie individuelle ou la
psychanalyse sont des discours totalisants qui rendent compte de tous
les faits possibles dans leur domaine et qui, par conséquent, ne peuvent
être réfutés.
Ce sont des idéologies, non des théories scientifiques.
« Une
théorie qui explique tout ce qui pourrait arriver n'explique rien » (Misère
de l'historicisme).
1) Contre l'induction, la méthode déductive
Le Cercle de Vienne admet que c'est par son caractère empmque
que la science se distingue de la pseudoscience (de la métaphysique
notamment).
La science se fonde sur une base empirique et procède par
induction : partant de l'observation des faits particuliers, elle dégage les
lois universelles qui les ordonnent.
Popper dénonce cette méthode, source d'illusions: ce n'est pas parce que
nous avons observé de multiples fois que les corbeaux étaient noirs qu'ils
le sont nécessairement tous.
D'une multitude de cas particuliers, nous ne
pouvons légitimement induire une loi universelle.
Popper propose donc une autre méthode, déductive : de la théorie nous
devons pouvoir déduire des énoncés singuliers, des « prédictions »
permettant de la tester dans l'expérience (de la loi « tous les corbeaux
sont noirs » se déduit la prédiction : « le prochain corbeau observé sera
noir »).
Si elle ne résiste pas au test, elle sera réfutée.
Sinon, elle sera
provisoirement admise, « corroborée ».
Toute théorie est donc une
conjecture soumise à réfutation.
t la théorie : une conjecture
La théorie est provisoirement admise, aucune expérience ne permettant
de la valider une fois pour toutes.
Les théories ne sont que des conjectures,
des hypothèses, elles ne sont pas vérifiables, et elles ne sont jamais à l'abri
d'une réfutation ultérieure.
Contre l'attitude dogmatique qui consiste à admettre vraie une théorie que
l'expérience ne réfute pas, Popper prône un rationalisme critique: l'erreur
est une étape nécessaire à l'évolution de la science.
Celle-ci se développe....
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