Portugal (1996-1997) La détermination du Portugal de voir l'escudo intégrer l'Union monétaire européenne dès sa création a dominé tout son...
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Portugal (1996-1997)
La détermination du Portugal de voir l'escudo intégrer l'Union monétaire
européenne dès sa création a dominé tout son agenda politique en 1997.
Le
principal parti d'opposition, le Parti social-démocrate (PSD) de Marcelo Rebelo
de Sousa, s'interdisait ainsi toute entrave à l'action gouvernementale du Parti
socialiste et de son Premier ministre António Guterres.
De son côté, celui-ci
ménageait le PSD dans tout choix important.
Isolée dans son hostilité à
Maastricht, la droite populiste du Parti populaire s'en tenait à exiger un
référendum sur l'euro en 1998.
Du coup, le Parti communiste était le seul à
s'opposer avec force à la monnaie unique.
Aidé par la croissance économique la plus importante depuis les années
quatre-vingt, le Portugal avait bon espoir en 1997 de gagner son pari européen.
De 2,6 % en 1996, la croissance du PIB devait s'élever à 3 % en 1997.
Les
exportations et l'investissement privé (7 %) et public (5,4 %) ont été les
moteurs de cette croissance.
Le déficit des finances publiques est passé de 4,9
% en 1995 à 4 % en 1996 et Lisbonne se fixait une limite de 2,9 % pour 1997.
L'inflation à deux chiffres des années quatre-vingt a été progressivement
maîtrisée dans la première moitié des années quatre-vingt-dix pour atteindre 3,3
% en 1996 et 2,5 % environ en 1997.
Les privatisations aidant, la dette publique
a été de 65,6 % en 1996 et devrait décroître à moins de 60 % avant l'an 2000.
Le chômage persistait cependant à un taux de 7,2....
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