Pour la troisième année consécutive, l'économie a connu une croissance positive (4,8 %), confirmant ainsi son redressement. Preuve de ce...
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Pour la troisième année consécutive, l'économie a connu une croissance positive
(4,8 %), confirmant ainsi son redressement.
Preuve de ce renouveau, la balance
des paiements a été excédentaire grâce aux transferts financiers effectués par
les 3 millions d'expatriés (6 milliards de dollars), la croissance des
exportations (+ 26 % au 1er trimestre 1996) et l'afflux des capitaux étrangers.
Dans ce contexte, dix ans après la chute du dictateur Ferdinand Marcos, les
Philippines ont entrepris d'exporter pour 50 milliards de dollars de biens d'ici
l'an 2000.
Toutefois, l'ambitieux programme économique du gouvernement a buté
sur des manoeuvres politiciennes retardant, voire compliquant le processus de
réforme.
Le pouvoir exécutif était donc contraint d'exercer de fortes pressions
sur le Congrès pour que celui-ci adopte une réforme de la fiscalité, alors même
que les recettes fiscales de l'État stagnent et se révèlent inférieures à la
moyenne de celles de tous les voi-sins de l'ANSEA (Association des nations du
Sud-Est asiatique).
Ces difficultés tenaient pour partie à la préparation des futures échéances
électorales.
En juin 1998, le président Fidel Ramos arrivera à la fin de son
mandat de six ans non renouvelable.
Cette perspective a relancé le débat sur
l'évolution des institutions (notamment l'instauration d'un régime
parlementaire).
En attendant, sur le plan de l'équilibre des forces, le Laban Ng
Demokratikong Filipino (LDP, "Combat pour les Philippines démocratiques") a
décidé, en juin 1996, de mettre un terme à l'alliance politique qui....
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