Pour Manuel Dieguez, Giuseppe Tomasi di Lampedusa a voulu montrer dans Le Guépard « l'immobilité de la Sicile, le sommeil...
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Pour Manuel Dieguez, Giuseppe Tomasi di Lampedusa a voulu montrer dans Le
Guépard « l'immobilité de la Sicile, le sommeil d'une terre plusieurs fois
millénaire et que rien ne peut plus secouer ».
Qu’en pensez-vous ?
Pour Manuel Dieguez, Giuseppe Tomasi di Lampedusa a voulu montrer dans Le
Guépard « l'immobilité de la Sicile, le sommeil d'une terre plusieurs fois
millénaire et que rien ne peut plus secouer ».
Qu’en pensez-vous ?
Avis qui peut semble paradoxal car le Guépard raconte justement les mutations de
l’Italie après le débarquement de Garibaldi.
I- Un roman sur la fin d’un monde
A- Un roman ancré dans l’histoire
• La date de mai 1860 > première partie du roman > référence très claire au débarquement
de Garibaldi en Sicile.
• L’Histoire rejoint l’histoire, le roman > Cf.
l’arrivée des Piémontais est annoncée par
Màlvica et Don Fabrizio trouve le nom de Garibaldi dans son journal (révolution de
Garibaldi).
NB : le prince, seul dans son jardin, repense au cadavre trouvé par Russo > écho aux
émeutes qui eurent lieu en Italie le 4 avril 1860.
Cf.
aussi Tancredi qui s’engage dans les troupes rebelles.
=> Montrez que l’Histoire est très présente dans ce roman et que justement, le livre
commence par ce débarquement qui va modifier la vie du Prince.
B- Le « Guépard », une espèce en voie de disparition
• Prophéties qui jalonnent le roman > et qui annoncent la fin du Prince.
Ex : le Prince espère vivre une éternelle stabilité > mais Arrivée de Garibaldi => déchéance
du Prince > thème du roman.
Cf.
« et à partir de ce moment commença, invisible, le déclin
de son prestige ».
Renversement des valeurs > ceux qui dominaient n’ont plus leur place.
• Mort peu princière => le Prince a été comme traqué => chassé de son territoire par la
révolution.
C- Un monde chassé mais qui ne veut pas le voir
• Malgré leur fin qui approche, Lampedusa montre que les aristocrates restent fidèles à
eux-mêmes… Peinture ironique de l’auteur.
Cf.
la peinture des participants du bal.
Ex : présentation ironique des filles Salina « ces êtres incompréhensibles pour qui le bal
est une fête et non un devoir mondain fastidieux s’amusaient… ».
=> Le monde aristocrate ne veut pas voir sa fin, fait comme si de rien n’était, continue
ses habitudes (> immobilité).
NB : Le narrateur peut aussi se moquer gentiment de son personnage principal > cf.
ses
nombreuses obsessions qui tournent au ridicule.
Ex : l’obsession du....
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