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Pourquoi cherche-t-on à connaître ? 1) Certes : vous amenez bien le sujet en remettant en question une première raison...

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« Pourquoi cherche-t-on à connaître ? 1) Certes : vous amenez bien le sujet en remettant en question une première raison possible.

Du coup, la question «pourquoi» se ·, pose. 2) Formulation à revoir. 3) «Légitimer» au sens de «ren­ dre raison». 4) Montrez davantage la pro­ gression entre ces différents «buts» possibles. 5) «Rassurer» est un terme un peu faible ici. 6) Mal dit. 7) On attend d'abord une analyse du mot «connaissance». Tous les jours.

nous sommes submergés de connaissances et de nouvelles découvertes scientifiq.ues prennent une place importante dans les médias.

De nombreux chercheurs conti­ nuent à essq:1er d'expliq.uer différents phénomènes. Pourtant.

ces nouvelles découvertes ne semblent pas nécessaires à la survie de l'hommé.

Pourquoi donc cherche-t-on alors à connaître 1 ? Est-ce une pure curiosité q.ui nous y· pousse ou a-t-on un but dans cette recherche de connaissance ? La question n'est en fait pas autre que de2 légitimer 3 cette recherche de connaissance.

De différentes facons qu'elle se profile.

cette recherche semble avoir pour but le bonheur. Mais elle semble aussi permettre à l'homme d'être libre et de répondre à la question «Que dois-ie faire�?» Néanmoins.

la liberté et le bonheur q.ue donnerait cette recherche de connaissance ne sont-ils pa-s illusoires et la «connaissance» ne serait-elle pas un besoin q.ue l'homme a de se �assurer5 ? . D'un premier abord6 • si on se demande à q.uoi sert la connaissance.

on pense aux connaissances scientifiq.ues q.ui permettent d'expliq.uer et de prévoir les phénomènes q.ue nous observons. C.ette connaissance 7 nous permet donc d'avoir u�e compréhension de la nature et donc de pou­ voir l'utiliser selon nos besoins ou nos désirs.

En effet.

les différentes découvertes successives onf permis la création de nouvelles techniq.ues et les théories qui semblent d'abord matérielle­ ment totalement inutiles restent rarement sans retombées technologiques.

La connaissance semble donc nous permettre de nous rendre «maîtres et possesseurs de la nature 8» comme le dit Descartes.

Mais pourquoi l'homme recherche­ t-il cela? Les retombées technologiques des différentes découvertes permettent la création de nouveaux produits qui facilitent la vie matérielle et procurent de nouveaux plaisirs 9. Mais cela entraîne aussi par là même plus de temps libre.

de loisirs donc une vie avec plus de plaisirs.

Or si on considère que le bonheur est une suite de plaisirs.

c'est donc le bonheur que la recherche de connaissance a comme but10. Cependant, ceci reste d'un point de vue purement utilitaire.

Or Platon nous a appris que l'utile était la valeur de sophiste11 mais qu· elle n'était pas celle du philosophe.

Les premiers à rechercher la connaissance sont pourtant bien les philosophes.

Pourquoi ceux-ci «désirent »-ils ainsi «savoir»? Serait-ce que la connaissance des choses leur procurerait en elle-même du plaisir? C'est le cas pour les Grecs et surtout Aristote pour qui le bonheur est le résultat de la satisfaction de connaître.

Ainsi.

la com­ préhension des choses et la connaissance des essences est ce que doit rechercher l'homme pour atteindre le bonheur12.

Ainsi pour Platon.

la connaissance ne se limite pas à célle des mathémàtiques et des sciences.

En effet, celles-ci ont pour défaut d'être.

comme on l'a vu.

utilisées pour des fins matérielles et utilitaires.

Pour Platon.

le plus haut degré de la connaissance, I' épisfémé.

est celui de la connaissance.

des essences intelligibles de toutes choses.

comme le beau ou le bien.

et des principes premiers dè toutes choses.

C'est quand il a actualisé pleine­ ment ces potentialités de connaissance et qu'il a atteint ce savoir.

que l'homme est heureux1 3. Mais ce bonheur n'est atteint qu'au prix d'une connaissance entière et première de toutes choses H .

Pourtant, pour Pascal, l'homme ·qui 8) Attention : la citation exacte est : nous rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature ». 9) Certes (c'est la première rai­ son apparente). 10) Oui : il faut approfondir en effet. 1 11) Mal dit. 12) Oui : mais montrez davan­ tage la différence entre ce bon­ heur et celui décrit précédem­ ment. 13) Certes: bon rapprochement entre savoir et bonheur. 14) Précisez ce que vous voulez montrer par rapport au sujet. 15) Passage incompréhensible : votre référence au texte de Pascal doit être plus précise. 16) Philosophie ou connais­ sance? Pourquoi arrivez-vous à la notion de philosophie? 17) Oui : bonne démarche consis­ tant à interroger les défauts de l'ignorance. 18) Oui : bon rapprochement entre connaissance et liberté grâce à l'expression « connaissance de cause». q,uitte l'ignorançe et part :sur le chemin de la connai:s:sance aboutit finalement à la con:science de :son ignorance.

L'homme :semble condamné à l'ignorance : en effet.

la connai:s:sance humaine repou:s:se toujour:s plu:s loin le:s limite:s du :savoir :san:s jamai:s pouvoir atteindre le:s principe:s pre­ mier:s auxq,uel:s elle a:spire.

Cette connai:s:sance, par :sa finitude, e:st donc un rien à l'égard de l'infini.

Celui qui.

ayant quitté l'ignorance pre­ mière mai:s n'ayant pa:s encore pri:s con:science de la vanité de l'homme, croit connaître, fait preuve de vanité et e:st peut-être dangereux 15. Mai:s, ain:si condamné à l'ignorance, l'homme ne peut pa:s atteindre le bonheur dont parlaient le:s Grec:s.

Il faut donc q,ue la recherche de connai:s­ :sance ait d'autres rai:son:s d'être q,ue le bonheur q,ue procure une connai:s:sance totale. Pour :sai:sir pourq,uoi on cherche à connaître, il faut peut-être en revenir à l'étymologie même du mot« philo:sophie » 16.

En effet.

en grec philosophia ne :signifie pa:s seulement je dé:sire :savoir mai:s au:s:si je désire la :sages:se..... »

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