Pourquoi reiwe-t-on La con&cience à L'animal? Ludivine 14/20 Un bon devoir, clair, bien argumenté. Les concepts sont · définis, et...
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Pourquoi reiwe-t-on La con&cience
à L'animal?
Ludivine 14/20
Un bon devoir, clair, bien argumenté.
Les concepts sont ·
définis, et vous avez réfléchi aux enjeux moraux soulevés par
) _�suj:�· Veillez cependant à la correction de !':������:
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Beaucoup de gem considèrent les animaux.
et
en particulier leurs animaux domestiques.
comme
des êtres à part entière et ils les installent sur
le même plan que les hommes.
en quelque sorte
comme leurs égaux.
Mais peut-on réellement
considérer l'animal comme l'égal de l'homme1?
Peut-on le laisser accéder au statut de conscience
au même titre que les hommes? De par l'essence
de la conscience, a-t-on le droit d'attribuer à
l'animal une conscience? Y a-t-il des raisons pour
ne pas lui admettre ce statut? Mais si on ne
peut le lui admettre, pourquoi parle-t-on du
droit des animaux2?
Aux deux premiers sens que prend l'essence de
la conscience 3 , on remarque que l'on ne peut pas
attribuer la conscience à l'animal.
La conscience est tout d'abord considérée
comme réflexivité, c'est-à-dire qu'elle doit pouvoir
sortir de l'en-soi pour atteindre le pour-soi afin
de sctvoir qu'elle est et savoir ce qu'elle est En
d'autres termes, il faut que la conscience soit
consciente d'être.
il faut qu'elle se sache exister�.
Or, ce savoir ne naît pas avec elle.
ce n'est pas
une idée innée, c'est un lourd travail.
pénible et
long.
Il s· acquiert.
d'une part.
de façon
théorique : la conscience sort d'elle-même pour
se regarder, elle devient spectatrice d'elle-même
et se regarde évoluer dans la sphère du monde.
D'autre part.
cette théorie doit être accompagnée
d'une pratique : la conscience prend conscience
1) Bonne approche.
2) Précisez : qui lui attribue de
tels droits? lui-même ?
3) Mal dit.·
4) Bonne analyse de la notion
de conscience.
5) Bonne utilisation de Sartre.
6) Style à reprendre : que voulez
vous dire?
7) Bonne utilisation de Kant.
8) Oui : bien expliqué.
9) Bonne analyse.
d'être à travers ses actes et ses jugements.
elle
devient alors actrice sur la scène du monde.
Sartre a très bien exprimé cette idée en affir
mant : «Je sais qui Je suis en me regardant dans
le miroir de mes œuvres » 5•
Ensuite.
l'essence _de la conscience 10 compare
à un acte de synthèse 6.
Pour qu· un être soit
considéré comme conscience.
il faut qu'il se soit
constitué comme un et identique grâce au pouvoir
de synthèse qu· est l'entendement L.' exemple de
l'enfant résume parfaitement cette idée : lorsqu'il
naît et jusqu· à ce que son entendement fonc
tionne.
l'enfant évolue dans la sphère du sentir :
pour parler de lui.
il utilise la troisième personne.
Or.
lorsqu'il a emmagasiné de nombreuses intuitions
sensibles.
son pouvoir de synthèse se met en route
afin d'unifier toutes ces données sensibles.
C'est
ainsi qu'il va passer du « se sentir » au « se
penser ».
utiliser la première personne pour parler
de lui-même parce qu'il va s· être construit
comme un et identique 7..
Cependant malgré toute la bonne volonté que
l'on puisse mettre.
on ne peut considérer l'animal
comme une conscience réflexive.
En effet celui-ci
ne peut s·extérioriser.
il ne peut sortir de lui-même
pour se regarder.
Il ne peut être spectateur.
De
même.
il ne peut se regarder à travers ses
œuvres.
ses actes et donc devenir acteur pour
la simple et bonne raison que l'animal reste dans
l'en-soi.
c· est-à-dire dans la réalité telle qu'elle
est posée sur la Terré En effet l'animal n· a pas
la capacité de se projeter hors de lui pour
atteindre le pour-soi et par conséquent il n'est
pas consclent d'être : il ne sait pas qu'il est et ne
sait pas ce qu'il est aussi bien de façon
théorique que pratique.
En fait l'animal et la
nature sont des « intériorités repliées sur eux
mêmes » car leur intériorité n'a pas la force ni la
capacité de s· extérioriser hors d'eux9.
De plus.
l'animal n'arrive pas à se constituer un et identique
car il n'en a pas conscience.
il reste toujours
prostré dans le sentir sans pouvoir accéder au
« se penser ».
Son entendement ne peut se mettre
en route car l'animal ne reçoit pas les données1: ·
sensibles 10.
10) À revoir: c'est plutôt qu'il n'y
Par conséquent la conscience ne peut être f: a pas de passage entre sensibilité
attribuée à l'animal en tant que réflexivité et ! et entendement chez l'animal.
acte de synthèse.
Même si l'animal ne peut être une conscience
réflexive, ne peut se constituer comme un et
identique.
et même s'il évolue toute sa vie dans la
sphère du sentir, peut-on le considérer comme
un être moral? Peut-il se constituer comme une
conscience morale?
Malheureusement! 1 pour lui, l'animal ne peut pas
être considéré comme un être moral, l'homme n'a
pas le droit de le considérer ainsi car la conscience
morale est à rapporter aux deux autres sens
que prend la conscience.
Effectivement pour pouvoir être une conscience
morale, pour pouvoir être attribué ce statut 12,
il faut et cela est nécessaire 13 que la conscience
en tant que réflexivité puisse se réaliser.
Autrement dit seule une conscience réflexive est
une conscience morale.
Grâce à la réflexion, la
conscience peut être capable, si elle ne se voile....
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