Devoir de Philosophie

Praestat habere acerbos inimicos, quam eos amicos, qui du/ces videantur : il/os verum saepe dicere, hos numquam On gagne parfois...

Extrait du document

« Praestat habere acerbos inimicos, quam eos amicos, qui du/ces videantur : il/os verum saepe dicere, hos numquam On gagne parfois plus à avoir de rudes ennemis que des amis qui paraissent agréables : les premiers disent souvent la vérité, les autres jamais Il s'agit de la version vulgaire d'un apophtegme de Caton (69, 109, 2428 Jordan), rapporté par Cicéron dans le De amicitia (24, 90) ; saint Augustin avait lui aussi recours à des fo1111ules similaires, soulignant qu'il est préférable d'avoir un ennemi juré plutôt qu'un ami auquel on ne peut se fier (Ep., 13, 4; Confessions, 9, 8, 8), tandis que Cicéron (Actio secunda in Verrem, 5, 71, 182) constatait qu'une hostilité franche est toujours préférable aux conflits larvés.

Un autre motif est étroitement lié à celui-ci en insistant sur tout ce que nous pouvons apprendre grâce à nos ennemis (n.

399) ; cf.

également le dicton vétéro-testamentaire Meliora sunt vulnera diligentis quam fraudulenta odientis oscula, > (l'roverbes, 27, 6), que cite saint Augustin (Ep., 82, 4, 31 ; 93, 2" 4), que répertorie le Pseudo-Bède (Pl 90, 1101c) et que reprirent de nombreux auteurs latins médiévaux (cf..... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓