PRÉSENTATION DES ILES BRITANNIQUES Les paysages naturels ■ Bastion avancé de l'Europe du Nord-Ouest face à l'Atlantique, les Iles Britanniques...
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PRÉSENTATION DES ILES BRITANNIQUES
Les paysages naturels
■ Bastion avancé de l'Europe du Nord-Ouest face à l'Atlantique, les
Iles Britanniques émergent, sur 313 000 km2, de la plate-forme
continentale qui leur sert de socle : l'Irlande, massive mais peu
étendue (83 000 km2), la Grande-Bretagne, plus vaste (230 000 km3)
et allongée (900 km dans le sens Nord-Sud), et un semis d'archipels
et d'îles secondaires, des Shetland aux Iles Anglo-Normandes.
■ Morcelées par la mer, les terres britanniques le sont aussi par le
relief.
Non que celui-ci soit élevé - le Ben Nevis n'atteint pas
1 350 m - et les formes qui dominent sont celles de vieilles
montagnes usées par l'érosion.
Mais les cassures du Tertiaire ont été
nombreuses et importantes, accompagnées parfois, au Nord-Ouest,
d'épanchements volcaniques (Écosse du Nord-Ouest, Irlande du
Nord).
Les contrastes entre blocs sont surtout marqués en Écosse où
s'opposent trois ensembles de hautes terres (Highlands, Grampians,
Southern Uplands) séparés par des sillons effondrés, étroits (Glen
More) ou larges et fertiles (Lowlands).
C'est aussi le cas en
Angleterre où le Cumberland, le Massif gallois et la Cornouaille
laissent entre eux les larges ouvertures de la plaine du Lancashire et
du Canal de Bristol.
Les plaines sont plus vastes à l'Est et au Sud, au-delà de la chaîne
Pennine qui, malgré son allure d'épine dorsale, n'est qu'un bombe
ment modeste coupé de vallées.
La plaine anglaise rappelle parfois
le bassin de Paris : elle en a les bas plateaux calcaires (Cotswold et
Chiltem Hills) dominant par des cuestas les dépressions argileuses
(Vales), les boutonnières (le Weald ceinturé par les Downs), les
falaises crayeuses et les estuaires échancrés.
Le façonnement
glaciaire quaternaire a aussi bien modelé en creux (glens d'Écosse,
Lake District) que remblayé d'une épaisse moraine de fond jusqu'à la
latitude de la Tamise.
■ Les mers bordières ont d'heureuses influences.
Largement
ouvertes aux courants venus de l'Atlantique, elles se réchauffent par
la dérive des eaux tropicales qui pénètrent dans la Manche en juillet,
dans la mer d'Irlande en août, dans la mer du Nord en septembre.
Elles constituent en automne et en hiver une masse tiède qui ne se
refroidit guère avant mars.
La faible tranche d'eau Gamais plus de
200 m et souvent moins de 50) facilite les prospections géologiques.
Le brassage par courants et vagues, la pénétration de l'air et de la
lumière y font abonder le plancton et le poisson qui s'en nourrit.
Les
marées vivifient les sites portuaires : les ondes de l'Atlantique se
gonflent dans ces mers étroites et plus encore dans les estuaires.
L'amplitude moyenne, de 4,80 m aux îles Scilly, passe à 11,50 m à
Cardiff.
■ Directement exposé aux vents....
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