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Pressé par une offensive syndicale constante, le général Ali Saibou, chef de l'État, a dû accepter de remettre en cause...

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« Pressé par une offensive syndicale constante, le général Ali Saibou, chef de l'État, a dû accepter de remettre en cause les institutions mises en place en 1989, fondées sur le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) - parti unique constitué en mai 1989 - qui scellait l'alliance entre l'armée et les grands commerçants.

A l'appel de l'Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN), une grève générale de cinq jours contre les mesures d'économie budgétaire liées aux accords avec le FMI, et pour l'instauration du multipartisme, a contraint le chef de l'État à annoncer, le 15 novembre 1990, devant l'Assemblée nationale, la révision de la Charte nationale et de la Constitution (plébiscitée à 99,28% en septembre 1989...) et la reconsidération des réductions budgétaires.

En mars 1991, l'armée s'est retirée des structures du MNSD, tandis qu'une vingtaine de partis politiques - dont la création avait été autorisée en décembre 1990 - et de nombreuses associations se préparaient à la Conférence nationale prévue en juillet 1991 et aux futures échéances électorales, préludant au retrait des militaires qui dominaient la scène politique depuis avril 1974. En mars 1991, la difficile reconduction de Ali Saibou à la tête du MNSD a illustré la crise de confiance qui existait au sein même du régime, marqué, dès mars 1990, par l'éviction de l'ancien "numéro deux", le général Amadou Seyni Maïga, qui commandait le contingent nigérien.... »

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