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Proximus sum egomet mihi Mon prochain, c'est moi-même c·ette expression, déjà répertoriée parmi les sentences médiévales (Walther 22775) provient de...

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« Proximus sum egomet mihi Mon prochain, c'est moi-même c·ette expression, déjà répertoriée parmi les sentences médiévales (Walther 22775) provient de l'Andria de Térence (v.

635): le même thème est déjà présent dans la même comédie au vers 427 : Omnis sibi ,,,,,lie melius esse quam alteri, >, dont la défo1111ation Omnes sibi priu.î quam alteri esse volunt devint célèbre et fut présentée comme un dicton populaire par Salvien, Ad Ecclesiam.

3,12 (MGH 1/1 ..

145) et dans le recueil des Distiques de Caton ( 1.

40), tandis que Cicéron dans l\!s Epistulae ad Quintum fratrem (3, 6, 4) s'exclamait à propos de c·aius Lucilius Hinus : Quam se ipse amans sine rivali !, >.

Le vers 636 semble calqué sur une for1111.1le grecque, et effectivement une gnome de Platon affi1111ait elle aussi (les /_.,,is, 5,73 le) que► ; et deux Mono.îtiques de Ménandre (560 et 814 J.).

A l'époque moderne..

Omnes sibi malunt melius quam alteri est un des Adagia d'Erasme ( 1, 3, 9) etle vers 427 de l'Andria fut présenté comme un ancien adage dans la Suzanne de Nicodème Frischlin (Operum poeticorum pars scenica, Strasbourg 1585, 130), tandis que Ph.

Marlowe (The Jew of Malta, 4) faisait dire à Barabbas, l'un de ses personnages :.... »

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