Pui&-je iaire coniiance à me& &em ? Proposition de plan Introduction Dans la sensation, l'âme se rapporte à un objet...
Extrait du document
«
Pui&-je iaire coniiance à me& &em ?
Proposition de plan
Introduction
Dans la sensation, l'âme se rapporte à un objet par le moyen des sens.
Selon
Platon, l'état de l'âme est alors la pistis [croyance, conviction, confiance].
En effet,
mes perceptions, nominations et actions droites viennent de la confiance que
spontanément j'accorde à mes sens.
Mais l'expérience banale de la moindre illusion
perceptive peut me faire soupçonner que cette confiance est parfois mal placée.
Socrate (La République VI, 506c] ne compare-t-il pas l'homme de la perception
droite à un aveugle qui cheminerait par hasard et sans le savoir sur le bon chemin?
Ce qui signifie que par hasard aussi il peut s· en trouver dévié, sans davantage s'en
apercevoir!
Alors, que vaut la confiance que j'accorde depuis toujours à mes sens? Suis-je
fondé à accorder une telle confiance ou celle-ci a-t-elle quelque chose d'aveugle
et de naïf? Et si tout n'est pas fiable dans les données sensorielles, cela signifie-t-il
que rien ne l'est? Quelle confiance mesurée, réfléchie et �ritique accorder à mes
sens, puisque je suis une conscience incarnée et non un pur esprit?
0
1) La nature semble rendre possible et légitime la pleine confiance
que j'accorde à mes sens.
a] Mon vécu subjectif de la sensation est, comme tel, indubitable:
Il est vrai que je sens ce que je sens.
Le sentir est en lui-même absolument certain,
qu'un objet lui corresponde ou non : de cet événement qu'est t'apparaître de la
sensation, on ne saurait douter.
b) Mais la perception m'ouvre aussi au monde, à ce qui n'est pas moi:....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓