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Pythagore et son école

Publié le 18/03/2014

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P

ythagore naît dans l'île de Samos entre 590 et 580 avant Jésus-Christ, ce qui fait de lui un contemporain de Zarathoustra, le mage perse à l'origine du zoroastrisme, de Lao-Tseu, le sage chinois fondateur du taoïsme, et de Bouddha.

L'Égypte qu'il connaît est cel-le de la fin de l'époque pha-raonique. Amasis r�gne alors depuis son palais de Saïs ; il mourra peu de temps avant l'offensive perse menée par Cambyse, qui va signer la fin du pouvoir égyptien. C'est à Amasis que Polycrate, tyran de Samos et ami du souve-rain égyptien, va adresser Py-thagore. Celui-ci était, dit-on, d'une beauté et d'une in-telligence exceptionnelles, aussi rien ne fut négligé dans son éducation pour qu'il ac-qui�re toutes les connais-sances de son temps.

Le voyageur grec demande à Amasis de l'introduire aupr�s des prêtres égyptiens, dont il désire partager l'existence. Mais le clergé d'Héliopolis re-fuse de l'initier et le renvoie chez les prêtres de Memphis, qui à leur tour l'adressent à ceux de Th�bes. Là, si, par crainte du roi, on n'ose refu-ser, on tente, par de dures épreuves, de détourner Py-thagore de son projet. Mais celui-ci accepte ce nouveau mode de vie avec enthousias-me et constance. Il est enfin admis à participer au culte des dieux égyptiens, ce que n'avait jusque-là pu faire au-cun étranger.

« La formation P ythagore naît dans l'île de Samos entre 590 et 580 avant Jésus-Christ, ce qui fait de lui un contemporain de Zarathoustra, le mage perse à l'origine du zoroastrisme, de Lao-Tseu, le sage chinois fondateur du taoïsme, et de Bouddha.

L 'Égypte qu'il connaît est cel­ le de la fin de l'époque pha­ raonique .

Amasis règne alors depuis son palais de Saïs ; il mourra peu de temps avant l'offensive perse menée par Cambyse, qui va signer la fin du pouvoir égyptien .

C'est à Amasis que Polycrate, tyran de Samos et ami du souve­ rain égyptien, va adresser Py ­ thagore.

Celui-ci était, dit­ on, d'une beauté et d'une in­ telligence exceptionnelles, aussi rien ne fut négligé dans son éducation pour qu'il ac­ quière toutes les connais­ sances de son temps.

Le voyageur grec demande à Amasis de l'introduire auprès des prêtres égyptiens, dont il désire partager l'existence .

Mais le clergé d'Héliopolis re­ fuse de l'initier et le renvoie chez les prêtres de Memphis, qui à leur tour l'adressent à ceux de Thèbes.

Là, si, par crainte du roi, on n'ose refu­ ser, on tente, par de dures épreuves, de détourner Py­ thagore de son projet.

Mais celui-ci accepte ce nouveau mode de vie avec enthousias­ me et constance.

Il est enfin admis à participer au culte des dieux égyptiens, ce que n'avait jusque-là pu faire au­ cun étranger.

Ses récits -que nous connais ­ sons par ses disciples -témoi­ gnent de l'hermétisme de la religion égyptienne et du pro - fond désir de connaissance de Pythagore ; on peut supposer qu'il a en quelque sorte re­ cueilli le testament d'une Égypte finissante pour en vivi ­ fier la pensée de l'Occident .

L'enseignement D e retour à Samos, Pytha­ gore commence par en­ seigner dans une grotte si­ tuée hors de la ville, où il de­ meure nuit et jour avec ses premiers disciples.

Puis, esti­ mant que le régime de Poly­ crate devient trop autoritai­ re, il quitte son île natale pour s'installer à Crotone, en Grande-Grèce, c'est-à-dire. »

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