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Quelle est la définition du conte philosophique ? Quelle est la définition du conte philosophique ? Conte > renvoie à...

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« Quelle est la définition du conte philosophique ? Quelle est la définition du conte philosophique ? Conte > renvoie à la petite histoire, au récit simple et agréable à lire. Philosophique > réflexion. => En quoi l'ambition du conte philosophique est-elle de plaire et d'instruire en même temps ? I- Le conte : des histoires très plaisantes – Placere A- Des histoires simples • Les contes font partis de l’univers enfantin.

Les personnages => relèvent du domaine de l’imaginaire : ogre, fées, loup qui parle, « chat botté ».

Comme dans les fables, les animaux parlent. Cf.

Pour les contes de Perrault, ils sont surtout lus par les enfants (Le Petit poucet, La Belle au bois dormant…). • L’intrigue du conte est simple en apparence, il n’y a pas à cherche beaucoup pour comprendre. • Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Dans Candide, nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir. B- Le dépaysement, l’amusement • Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.

Voltaire situe l’action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.

« Du temps du roi Moabdard… » Structure traditionnelle du conte de Zadig : a) situation initiale incertaine, déséquilibre. b) péripéties, épreuves : incompréhension, condamnation, danger de mort. c) situation finale : nouvel équilibre plus favorable à partir de l’expérience acquise. => Le conte reste ouvert sur une nouvelle aventure. • Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… • Cf.

aussi le Supplément au voyage de Bougainville => découverte d’une nouvelle civilisation, voyage… ∆) Le conte doit être un récit agréable et facile à lire.

Cependant, les petites pistes égrenées au fil du texte, laissent entrevoir que ce texte n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître. II- Un récit pas si anodin A- Les pistes Au fil du texte, de nombreux éléments signalent au lecteur que le récit n’est pas si anodin. Les contes sont parsemés d’indices qui interpellent le lecteur et lui rappellent qu’aussi loin que se déroule l’histoire, elle n’est peut-être pas tant éloignée que cela. • Anachronismes dans Zadig, qui rappellent fortement l’époque de Voltaire : « greffiers » «deniers » «valets ». • « Morale utile » des contes de Perrault : moralité à la fin du conte, précepte qui rappelle ce qui est bon de faire ou de ne pas faire.

Cf.

Cendrillon ou Le Petit chaperon rouge. • Cf.

Jeannot et Colin de Voltaire > malgré l’aspect très simple du conte, on retrouve une des idées marquantes de Voltaire => le travail, le travail et ses bienfaits (VS l’oisiveté néfaste des nobles). B- L’ironie • L’ironie est l’art de dire le contraire de ce que l’on pense, de se moquer de quelqu’un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l’ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements. => L’ironie est omniprésente dans Candide : • « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé » (Voltaire a subi l’autodafé + à la fin du chapitre, la terre tremble). • Guerre : « boucherie héroïque », « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées ». • Dans le chapitre VI, Candide et Pangloss, pour des raisons dérisoires, sont conduits « séparément dans des appartements d'une extrême fraîcheur, dans lesquels on n'était jamais incommodé du soleil ».

Comprenons que Voltaire désigne ici le cachot ! ∆) L’ironie invite donc le lecteur à être actif pendant sa lecture, à réfléchir et à choisir une position.

L’auteur d’un apologue parsème ainsi son texte d’éléments qui doivent interpeller.

La lecture ne doit donc pas se faire au premier degré simplement. III- L’enseignement indirect du conte – Docere Volonté de ne pas être.... »

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