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QUESTIONS DE COURS LA, FRANCE DEPUIS 1944 EVOLUTION POLITIQUE .· Deux données marquent ces quarante années la recherche d1une stabilité...

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« QUESTIONS DE COURS LA, FRANCE DEPUIS 1944 EVOLUTION POLITIQUE .· Deux données marquent ces quarante années la recherche d1une stabilité politique, la prise en compte des profondes mutations liées à la croissance et à la crise. , , •• LA FRANCE LIBÉRÉE ► une France affaiblie Guerre et occupation aggravent la situation de 1939 : pertes humaines impor· tantes (morts et déficit démographique), destructions matérielles (voies fer­ rées, ponts, villes, usines), difficultés économiques (paralysie de la produc­ tion, Inflation). ► une France déchirée Un bilan moral lourd : révélation de la terreur nazie et séquelles de la colla­ boration.

Une épuration d'abord spontanée et passionnelle, puis contrôlée.

Un bilan contrasté : des procès spectaculaires (Laval, Pétain), une modération pro­ gressive, certains milieux épargnés (économie, haute administration). ► de profonds reclassements politiques Discrédit de.

la droite traditionnelle.

Affaiblissement du radica­ lisme.

Interrogations des socialistes; succès de Guy Mollet sur Léon Blum : refus d'un travaillisme français.

Le PC, isolé en 1939, actif dans la Résistance, devient le premier parti français. Apparition du MRP : mouvement démocrate chrétien penchant à gauche qui devient la structure d'accueil des forces traditiona­ listes. J LA RECONSTRUCTION ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE Sous la direction de de Gaulle et du gouvernement proyisoire, une volonté de renouveau anime le pro2ramme du ÇNR*. C"(J)l).('jf ► de grandes réformes de structures Nationalisations (énergie, transports, crédit, Renault); planifica­ tion (rôle de jean Monnet); création de la Sécurité sociale et des comités d'entreprise. ► un débat sur la politique monétaire De Gaulle contre Mendès-France (pas de déflation, contrôle · modéré des prix et salaires) : refus d'une politique d'austérité, un processus d'inflation. ► une reconstruction politique difficile Octobre 1945, référendum et élections : glissement à gauche et volonté de changement.

Mise en place du tripartisme (PC, MRP, SFIO) mais des divergences dans le débat constitutionnel: janvier 1946, départ de de Gaulle; rejet d'un 1" projet de Constitu­ tion (primauté du législatif); adoption un compromis auquel de Gaulle s'oppose (dlsours de Bayeux, juin 1946). En douze ans, 25 gouvernements se succèdent, reflet de l'ina­ daptation d'institutions prévues pour le tripartisme et des diffi­ cultés de coalitions hétérogènes et changeantes face aux muta­ tions de la France (transformations économiques et sociales, problèmes coloniaux). LE TEMPS DES INCERTITUDES (1945-1953) ► l'échec du tripartisme Le tripartisme ne résiste pas aux problèmes intérieurs (tensions économiques et sociales, Indochine) et à la guerre froide.

Désor­ mais deux oppositions : communiste (mal 1947, le PC est exclu du gouvernement; opposition résolue, grèves de 1947) et gaul­ liste (naissance du RPF, triomphe aux municipales de 1947, puis éclate et décline). ► la tentative de troisième force (1947-1952) Une coalition hétéroclite (SFIO, MRP, modérés divers) de forces «condam­ nées à vivre ensemble».

Elle trouve un accord en politique extérieure (lnté· gratlon au bloc occidental, Europe, colonies), face aux communistes et gaul­ listes; mals connaît des divisions profondes sur les problèmes intérieurs (question scolaire, politique économique).

Onze ministères en 5 ans; érosion de la troisième force; évolution ven la droite. ► Pinay (19S2) : le retour de la droite au pouvoir Une politique financière orthodoxe (amnistie fiscale, emprunt Pinay Indexé sur l'or et exonéré des droits de succession); une déflation vigoureuse; un flé­ chissement de l'investissement; une popularité durable (mythe Pinay), mals un départ d0 aux critiques du Parlement sur les problèmes extérieurs.

Des gouver­ nements de droite paralysés face aux problèmes Internationaux (CED), colo­ niaux (Indochine, Maroc), économiques et sociaux (grèves de 1953). DÉCLIN ET CHUTE DE LA IVe RÉPUBLIQUE (1954-1958) ► la tentative Mendès France 1954, le choc de Dien Bien Phu.

Mendès France (radical) crève les abcès indochinois (conférence de Genève) et de la CED*, tente de gouverner autrement, s'attaque à des problèmes importants (colonies, politique économique, réforme institutionnelle).

Sa chute en février 1955 marque l'incapacité du régime à se réfor­ mer. ► Guy Mollet et le Front Républicain Élections de 1956 : succès du mouvement Poujade ( 12 % des voix) et poussée à gauche.

Le « Front Républicain» de Guy Mollet comprend SFIO, radicaux mendésistes et des gaullistes. Quelques mesures importantes {mesures sociales, loi-cadre sur l'Afrique); échec sur le problème algérien {politique de fermeté et de répression); mai 1957 : la chute. ► la guerre d'Algérie et la crise du régime v• Les institutions de la République Adoptée en 1958, modifiée en 1962, la constitution de la Répu­ blique instaure un pouvoir éxécutif fort et stable - centré sur le président de la République - au détriment du Parlement : Assem­ blée nationale et Sénat. ■ Le président de la République : élu pour 7 ans au suffrage universel; une grande autorité politique et morale; des pou­ voirs importants : nomination du Premier ministre, présidence du Conseil des ministres, droit de dissolution de l'Assemblée natio­ nale, pouvoirs exceptionnels en cas de crise (article 16).

La pra­ tique politique, détermination des grandes orientations politiques, existence d'un « domaine réservé», soutien d'une majorité parle­ mentaire cohérente. ■ Le Premier ministre : constitue le gouvernement, s'occupe de la gestion quotidienne du pays.

Des pouvoirs non négligeables (contrôle de l'administration, direction de fait des travaux parle­ mentaires), mais des rapports parfois difficiles avec le président de la République. ■ Le Parlement : le Sénat élu au suffrage indirect, une chambre de réflexion; l'Assemblée nationale vote des lois, le budget, contrôle l'exécutif (questions écrites ou orales au gouvernement, motion de censure) et l'emporte en cas de désaccord avec le Sénat.

Une puissance limitée: l'Assemblée n'est pas maîtresse de son ordre du jour; le gouvernement peut limiter les débats et imposer ses choix (article 49-3); la minorité parlementaire fait difficilement prévaloir son point de vue.

Malgré cette dépendance du Parlement à l'égard de l'exécutif, on ne peut gouverner contre lui.

La pratique de la cohabitation (1986-1988), l'absence de majo­ rité (1988) conduisent à un équilibre nouveau entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Depuis 1954, une insurrection armée en Algérie.

Le FLN gagne en audience. Polltlque de force (envol du contingent, bataille d'Alger) et refus de toute négociation et toute évolution.

Un affaiblissement international de la France (Suez); des difficultés économiques (poids financier de la guerre, relance de l'inflation); un régime de plus en plus déconsidéré (Instabilité ministérielle; aspiration à un pouvoir fort et stable� La crise de 1958 : rébellion des français d'Algérie ( 13 mal); retour de Gaulle au pouvoir (pleins pouvoirs); sept.

1958, référendum constitutionnel (75 % oui). La République succède à la IV•. v• La crise de 1958 février: affaire de Sakhiet (bombardement d'un camp du FLN en territoire tunisien), 15 avril: chute du gouvernement F.

Gaillard. mai: Pflimlin, MRP, partisan d'une solution libérale en Algérie, est chargé de former le gouvernement. 13 mai : émeute à Alger, création d'un Comité de Salut public; investiture de Pflimlin. 15 mai : Salan fait acclamer de Gaulle à Alger; de Gaulle « prêt à assumer les pouvoirs de la Répu­ blique». 19 mai: conférence de presse rassurante de de Gaulle. 22 mai: Pinay à Colombey. 24 mai : ralliement de la Corse au mouvement d'Alger; défections dans l'armée et la police. 27 mai : de Gaulle « entame le processus régulier nécessaire à l'établissement d'un gouvernement répu­ blicain». 28 mai: manifestation des partis de gauche contre la « menace fasciste ». 28 mai : le président Coty pousse Pflimlin à s'effacer. 30 mai: G.

Mollet à Colombey. I" juin: de Gaulle, président du Conseil. 3 juin : pleins pouvoirs constitutionnels à de Gaulle. 4 septembre : présentation de la nouvelle Constitu­ tion. 28 septembre :.... »

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