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, QUESTIONS DE COURS , LA VERITE Il n'y a de vérité que s'il y a jugement. Les choses ne...

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« , QUESTIONS DE COURS , LA VERITE Il n'y a de vérité que s'il y a jugement.

Les choses ne sont en elles-mêmes ni vraies ni fausses : elles sont ou ne sont pas.

Ce sont les idées que nous avons des choses et les jugements que' nous formons sur elles qui sont vrais ou faux.

Mais en quoi con­ siste donc la vérité, comment la définir? , , LA VÉRITÉ-CORRESPONDANCE ► exposition La plupart des philosophes (Platon, Aristote, Descartes, Kant, etc.) s'accordent avec le sens commun pour faire consister la vérité dans une ressemblance, ou une correspondance, avec la réalité.

C'est ce qu'exprime la formule de la scolastique médié­ vale : la vérité, c'est l'adéquation de l'esprit et de la chose.

Une idée vraie est ainsi conçue comme une sorte de copie exacte de son objet, et la relation de vérité comme quelque chose d'analo­ gue à la ressemblance entre le portrait et le modèle. ► critique Une telle théorie cependant a suscité plusieurs objections : ■ Il est impossible de vérifier la vérité de nos idées dans la mesure où on ne peut vérifier leur ressemblance : il nous est en effet impossible de sortir de nous-mêmes.

de nos représenta­ tions, pour comparer à son modèle cette copie que constitue­ rait l'idée.

Car, pour qu'une telle comparaison fût possible, il faudrait que nous puissions atteindre la réalité indépendamment de toute représentation pour pouvoir la comparer avec notre représentation. ■ Par ailleurs, si nous considérons la mathématique pure ou la logique formelle, une telle définition se trouve remise en ques­ tion dans la mesure où l'on considère que, les systèmes logico­ mathématiques se réduisant à un maniement de symboles, leurs propositions et leurs objets sont vides de tout contenu.

Dès lors, les idéalités mathématiques ne sauraient être que des copies d'elles-mêmes. LA VÉRITÉ-COHÉRENCE ► exposition ·Dans ces conditions, on peut faire consister la vérité non plus dans l'accord entre les idées et la réalité, mais dans l'accord des idées entre elles, dans la non-contradiction des jugements ou propositions; la vérité d'un jugement s'évalue en fonction de sa cohérence, c'est-à-dire de son accord ou désaccord avec d'autres jugements.

Les vérités doivent donc constituer un système logi­ quement consistant, dont les éléments sont reliés entre eux de manière à former une seule unité ou totalité cohérente. On pourrait objecter aux partisans de la vérité-cohérence que celle-ci se fonde sur le raisonnement a priori caractéristique de la logique et des mathématiques.

Mais on a fait observer qu'un examen du raisonnement a posteriori des sciences empiriques et de la vie ordinaire confirme en réalité cette théorie. ■ l'exemple de la connaissance historique. Il est évident que lorsque nous voulons vérifier des faits passés, le seul critère de vérité est celui de la cohérence des divers témoignages.

Soit l'affirmation : « Jeanne d'Arc est morte empoisonnée au Japon».

Parce que cette proposi­ tion n'est cohérente avec aucune des autres assertions fournies par les divers documents que nous possédons, nous la tiendrons pour fausse. ■ L'exemple de l'expérience ordinaire. Si nous considérons maintenant une assertion à propos d'un fait présent, telle que « li y a un homme dans la pièce voisine», on dira que pour vérifier cela, li suffit de regarder dans cette.... »

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