Quiproquo => latin > quid pro quod (« qui pour quoi » : « une chose à la place d'une...
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Quiproquo => latin > quid pro quod (« qui pour quoi » : « une chose à la place d'une autre
»).
NB : l'expression appartenait au départ au vocabulaire pharmaceutique : un
médicament pris ou donné à la place d'un autre.
I- Le théâtre, monde de l'artifice et du quiproquo
Le théâtre est un moment particulier où le spectateur s'évade de son quotidien
=> il a choisi de se rendre au théâtre (il aurait pu lire la pièce seulement) :
A- Les conditions de la représentation
• Le théâtre est un moment particulier où le spectateur s'évade de son quotidien => il a
choisi de se rendre au théâtre (il aurait pu lire la pièce seulement).
Théâtre, «pays de
l'irréel » : monde de carton : réalités scéniques...
décor et les objets ; éclairages,
musiques, maquillage ; costumes...
tout est « artificiel » et entre dans des règles
(alexandrins...).
Costumes...
Langage souvent artificiel (vers), diérèse et synérèse : peu
naturel.
• Salle de théâtre => endroit fermé, moment à part, le temps de la représentation.
Salle
dans le noire : personnes regroupées le temps du spectacle.
Moments ritualisés : les coups
de bâton, les entractes...
• Molière : « Le théâtre n'est fait que pour être vu ».
Le texte théâtral, comme tout texte
peut être lu mais sa spécificité le destine à être représenté.
• « Il y a des arbres de carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de
verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de
dessous terre » dit Hugo dans le Royaume de l'illusion qui définit le théâtre comme le lieu
de l'irréel Le spectateur s'évade ainsi de son quotidien.
=> Fuir l'ennui : l'auteur ne doit pas ennuyer son spectateur, il doit l'intéresser, le captiver.
Évoquez les intrigues des pièces, les rebondissements, les quiproquos...
B- Un élément de l'artifice : le quiproquo
• Quiproquo : le mot désigne, au sens direct, un malentendu dans lequel on prend une
personne pour une autre => dialogue qui s'articule autour d'une confusion (erreur sur une
personne ou un sujet non nommé).
• Quiproquo très utilisé au théâtre, par les auteurs (surtout de comédie).
Ex de pièces qui
comportent des quiproquos à des siècles différents : L'École des femmes, Sganarelle ou le
Cocu imaginaire, Molière ; Le Jeu de l'amour et du hasard, Marivaux ; Le Mariage de Figaro,
Beaumarchais ; La Puce à l'oreille, Feydeau.
Ex : dans Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, le jeu de renversement des rôles de
Suzanne et de la comtesse pour tromper le comte entraîne des nombreux renversements
de situation qui ne correspondent pas à l'effet recherché par les deux dames : « Figaro, à
part, entendant le baiser.
J'épousais une jolie mignonne » (acte V, scène 6) tandis que le
spectateur sait que c'est le comte qui reçoit le baiser et non Suzanne.
∆) Le quiproquo appartient à l'artificialité du monde du théâtre.
Pas du tout
naturel.
Le spectateur sait qu'il s'agit d'un quiproquo – et les acteurs, en vérité, aussi.
Tout
le monde fait comme si.
Que peut apporter un quiproquo à la pièce ?
II- Les apports comiques du quiproquo
A- Quiproquo : moteur de l'intrigue
• Quiproquo : technique est très utilisée au théâtre (dans le vaudeville, les pièces de
Molière) pour apporter des situations comiques.
• La recherche du rire => les quiproquos, les rencontres fortuites, les retournements de
situation, les coups de bâton.
Le....
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