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Ra~afume 1/ Descartes I 105 L'œuvre de René Desc:artes (RENAnJS CARTE· SIANlJS, 15~1650} ~vèle deux tendances dominantes : le scepticisme...

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« Ra~afume 1/ Descartes I 105 L'œuvre de René Desc:artes (RENAnJS CARTE· SIANlJS, 15~1650} ~vèle deux tendances dominantes : le scepticisme à l'égard de la tradition et une halllt considlration pour la raiso11.

Fort de l'élan que lui dooncot les récents ~ des sciences exactes et la méthode des m81hématiques, le philosophe ieve d'~blir « les fondements d'une science admirable », capable d'unifier toutes les cœna.issances.

Mais cette ambition, qui culminera avec HooEL.

s'effondrera ensuite face à la complexité du monde et du savoir.

Av«. l'examen sceptique auquel il soumet le sujet connaissant, DEscARTES pose les principes essentiels de la philosophie moderne. Les principales lignes de sa l!Mtllode soot exposées dans le DiscOIITS de la mithode pour bien conduire sa raison et cherchtr la véritl dans lu sciellCtS.

Selon lui il faut - rejeter tous les ~jugés et ne =aîlre pour vrai que ce qui se laisse connaitre comme vrai et distinct (c/are et distincte percipere) : - déœupec les problmics en autant de parties que possible; - avancer de l'objet le plus simple« par étapes», vers le plus compliqué ; - revoir l'ensemble du syst~me au moyen de l'énumération. Cette méthode dérivée des m81hématiques doit, selon lui, êlre utilis6e pour explorer l'objet choisi. Le but est d'atteindre les « oatures simples • ( ~ analytique) : elles doivent êlre saisies sans interm~aire et de manière évidente (intuition). On doit déduire à partir d'une telle connaissance (ctne et tvidtnter cognoscere) les principes d6ductibles. Le véritable point de d4part de la philosophie cartésienne est le doute : Dl!SCAR'ŒS chc:rche à établir, oonforrnément à sa mélbode, un point d'appui qu'on ne puisse pas mettre en doute. Partant de là, il veut, à l'aide de propositions certaines, atteindre des vérités plus complexes mais indiscutables. Daos la prernière des six Medirationes de prima philosoplùa, Dl!scAltlES fait l'bypclllàe du « bouleversement de toutes ses pensées ,.

: n sape tous les fondements de sa propre pensée car il ne doute pas seulement de ses perceptions sensibles, mais aussi de l'activité de son esprit et, finalement, des choses les rius évidentes : « [ ...

) que sais-je s'il n a point fait que je me trompe aussi toutes les fois que je fais l' addition de deux et de trois 7 ,. Car aussi bien Dieu qu'un malin génie, le gtnius malig11111 pourrait vouloir tromper tous les hommes. DBscAltlES, par Je doute, atteint ce qui finalement est le plus 6vident et dont on ne peut douter : la oooscifflce de soi.

Même dans Je doute, le moi doit êlre ~pposé : « Mais, aussitôt après, je pris garde que, pcn- dant ~ je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose.

Et rcmarquanl que cette vérité : Je pense, do11e je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques o'étaient pas capables de l'ébranlcr,je jugeai que je pouvais la recevoir sans.... »

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