Racine écrit dans l'une de ses préfaces qu'il faut à la tragédie des héros propres à exciter la compassion et...
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Racine écrit dans l'une de ses préfaces qu'il faut à la tragédie des
héros propres à exciter la compassion et la terreur.
En empruntant vos exemples
à la pièce que vous avez étudiée (Phèdre), vous direz dans quelle mesure les
personnages de Racine vous paraissent remplir cette fonction.
Racine écrit dans l'une de ses préfaces qu'il faut à la tragédie des
héros propres à exciter la compassion et la terreur.
En empruntant vos exemples
à la pièce que vous avez étudiée (Phèdre), vous direz dans quelle mesure les
personnages de Racine vous paraissent remplir cette fonction.
Exemple étudié : le personnage de Phèdre (à vous d’inclure dans ce commentaire les
autres personnages étudiés en classe : Néron, Andromaque…).
=> Le personnage tragique (Phèdre), ses tourments et ses contradictions, vont
participer à la libération salutaire du spectateur (> catharsis).
I- Phèdre, héroïne tragique
A- Un personnage déchiré : dire ou ne pas dire
• Phèdre déchirée par sa passion interdite mais aussi dilemme de l’aveu : dire ou ne pas
dire, telle est la question.
• Cf.
toutes les questions concernant les rapports entre secret et aveu.
Cf.
aveux : à
Oenone, à Hippolyte et à Thésée.
- Aveu à Oenone => comme un aveu fait à elle-même (cf.
rôle du confident dans théâtre
classique).
- Aveu à Hippolyte => aveu à l’intéressé : aura de grandes conséquences sur la suite de
la pièce.
- Aveu à Thésée =>dénouement (de la pièce, de la parole).
Le secret est dénoué, il n'y a
plus qu'à mourir.
=> Phèdre est déchirée entre se taire, taire sa passion (ce qui lui est impossible.
Cf.
l’aveu
à Hyppolite : parle de Thésée = Hyppolite) et avouer (=> conséquences funestes).
B- Un personnage coupable
• Personnage coupable : sentiments incestueux.
• Grande jalousie => qui conduira à la mort de l’être aimé (et à la sienne).
Jalousie, passion
déchirante.
Évoquez acte IV, scène 6 : ce sentiment extrême de la jalousie (« craintes »,
«transports », « fureurs », « feux », « remords ») lui donnes des idées de meurtres (champ
lexical du meurtre: « crimes » (1269), « homicides » (1271), « sang » (1272)).
C- mais aussi sincère
- « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue, / Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue.
»
(vers 273-274)
- « Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée »....
»
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