Raymond Queneau ou la Comédie du langage 1903-1976 Du Surréalisme, auquel il a adhéré de 1924 à 1929, Raymond Queneau...
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Raymond Queneau
ou la Comédie du langage
1903-1976
Du Surréalisme, auquel il a adhéré de 1924 à 1929,
Raymond Queneau garde la passion du langage.
Dans
ses poèmes comme dans ses romans, la langue parlée,
parfois transcrite phonétiquement, l'argot, et la parodie,
deviennent la réalité et l'objet même de l'œuvre.
Il s'explique sur cette revalorisation du langage oral
dans Bâtons, chiffres et lettres (1950).
Il l'expérimente,
non sans virtuosité, dans le Chien à la mandoline (1965).
Par goût du jeu verbal, il se livre dans Exercices de
style (1947) à 99 variations stylistiques sur le même récit
d'un fait divers insignifiant.
Dans ses romans, le langage est roi.
Il sert à décrire,
dans Pierrot mon ami (1942), un parc d'attractions, réserve
de rêve et de fantastique.
Cette verve accompagne les
fugues d'une petite fille frondeuse et mal embouchée,
Zazie....
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