Rédiger, relire La clarté et la correction des propos, la justesse de l'orthographe, la cohé• rence logique de la démonstration...

« Rédiger, relire La clarté et la correction des propos, la justesse de l'orthographe, la cohé• rence logique de la démonstration participent de l'appréciation qu'on peut en avoir : d'où la nécessité d'une rédaction et d'une relecture rigoureuses. D Rédiger 1 Dans les consignes concernant l'évaluation de l'épreuve, deux critères portent sur la rédaction: «la clarté, la pertinence et la cohérence des propos» et«la justesse et la correction de l'expression». 1 La qualité de l'expression joue un rôle déterminant dans l'appréciation de votre travail et une formulation maladroite ou incorrecte, confuse ou pire, incohérente, peut vous valoir un résultat médiocre, malgré une connaissance précise de l'œuvre et une compréhension juste de la problématique. Ill Introduire et conclure 1 Chacune des deux questions traitées doit comporter une Ce sont la introduction et une conclusion qui lui sont propres.

La diffi­ présentation culté se situe dans l'introduction qu'il faut varier d'une question de l'auteur à l'autre; pour cela, il faut axer les trois constituants habituels et de l'œuvre, l'explicitation de l'introduction sur le sujet à traiter.

Il est préférable d'évi­ de la question ter les formules préétablies et générales, apprises par cœur, et et de sa il vaut mieux choisir, dans la vie de l'auteur et dans les carac­ problématique téristiques de l'œuvre étudiée, ce qui a un lien étroit avec les et l'annonce du plan. questions posées.

Ainsi, pour le sujet sur les différents « débats et voix» dans le Supplément au voyage de Bougainville, on peut introduire sur le goût de Diderot pour les dialogues qui reflétaient la variété parfois contradictoire de ses propres points de vue -, goût qui se retrouve dans la forme de beaucoup de ses œuvres, comme Le Neveu de Rameau ou Le Rêve de d'Alembert pour ne citer que deux d'entre elles. 1 La conclusion doit aussi rester liée au sujet traité, et après avoir clos la démonstration par une réponse claire et synthétique à la question posée, l'ouverture - si ouverture il y a, car elle n'est jamais obligatoire - doit découler logiquement de cette réponse.

Par exemple, pour la question sur la perma­ nence du modèle du chevalier errant dans Perceval, après avoir montré que ce modèle se double chez Chrétien de Troyes d'un chevalier mystique, la conclu­ sion peut ouvrir sur cette nouvelle forme de littérature inspirée par les valeurs du christianisme qui succédera à Chrétien de Troyes, comme le montraient déjà les diverses Continuations du Conte du.... »