REMA�QUES PRÉALAB,LES. PREMIERE LECTURE ACTIVE. DEUXIÈME LECTURE ACTIVE. ORGANISATION DU DEVOIR. Besançon, Grenoble, Lyon/Première. Le facteur 5 10 15 20...
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REMA�QUES PRÉALAB,LES.
PREMIERE LECTURE ACTIVE.
DEUXIÈME LECTURE ACTIVE.
ORGANISATION DU DEVOIR.
Besançon, Grenoble, Lyon/Première.
Le facteur
5
10
15
20
25
Le jeune facteur est mort
Il n;avait que dix-sept ans.
L'amour ne peut plus voyager
Il a perdu son messager.
C'est lui qui venait chaque jour
Les bras chargés de tous mes mots d'amour
C'est lui qui portait dans ses mains
La fleur d'amoûr cueillie dans ton jardin.
Il est parti dans le ciel bleu
Comme un oiseau enfin libre et heureux
Et quand son âme l'a quitté
Un rossignol quelque part a chanté
Je t'aime autant que je t'aimais
Mais je ne peux le dire désormais
Il a emporté avec lui
Les derniers mots que je t'avais écrits.
Il n'ira plus sur les chemins
Fleuris de rose et de jasmin
Qui mènent jusqu'à ta maison
L'amour ne peut plus voyager
Il a perdu son messager
Et mon cœur est comme en prison.
Il est parti l'adolescent
Qui t'apportait mes joies et mes tourments
L'hiver a tué le printemps
Tout est fini pour nous dès maintenant.
.
G.
MOUSTAKI ·
Vous ferez un commentaire composé de ce poème.
Vous pour
riez, par exemple, étudier les images et les effets rythmiques qui
fication.
Nous partirons des champs lexicaux qui ont commencé
à structurer notre étude.
li est évident qu'il faut lier le thème du voyage à la tonalité pathé
tique du texte.
Ce rapprochement est très classique si l'on songe
au voyage antique des âmes qui traversent le fleuve des morts,
!'Achéron, si l'on pense encore au voyage qui clôt Les Fleurs
du Mal de Baudelaire ; on a de plus toutes les expressions qui
assimilent la mort au départ, au grand voyage.
L'originalité du
texte provient sûrement du métier du jeune homme : ses allées
et venues le prédisposaient à ce départ vers un autre monde.
Mais
alors que son métier lui dictait de revenir perpétuellement aux
mêmes lieux, la mort a balayé les repères terrestres.
De là, la
progression du texte : au début de la quatrième strophe, le lieu,
vague, de« l'envol » est indiqué (le ciel bleu).
A la fin, le verbe
/« il est parti » est construit de façon absolue, ce qui confère au
départ son caractère définitif.
La jeunesse du messager joue dans
le sens de la dramatisation d'autant qu'elle s'accompagne d'une
image de pureté : l'ascension de l'âme vers le ciel bleu.
La....
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